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lundi 9 décembre 2013

Union

La prochaine échéance électorale pour les Français interviendra dans trois mois : les élections municipales permettront à nos concitoyens de choisir leurs élus locaux et, en particulier, leurs maires.

Les Socialistes sont en ordre de marche ou presque. A l’occasion d’une Convention nationale, ce samedi, ils ont désigné leurs candidats et défini leurs objectifs. « Une ville qu’on aime pour vivre ensemble » sera le thème décliné partout où des socialistes feront campagne pour avoir des conseillers municipaux.

Les toutes prochaines semaines permettront d’élaborer des listes que je souhaite de rassemblement.

Les Socialistes ne sont pas hégémoniques. Depuis plus de quarante ans, ils sont engagés dans une stratégie d’union de la Gauche. Ce n’est pas toujours facile avec ce partenaire privilégié qu’est le Parti Communiste.

Ce dernier, pensant se refaire une santé politique est allié avec le renégat Mélanchon et s’engage parfois dans un comportement de désunion.

Il a tort et n’en tirerait aucun avantage s’il persistait dans cette position.

L’union est toujours possible en même temps qu’elle est souhaitable, voire indispensable.

En effet, la Droite va tenter de prendre sa revanche dans les urnes après ses échecs de 2012.

Je crois qu’elle n’y parviendra pas, d’abord parce qu’elle est divisée et ne constitue pas une alternative crédible. Les Français n’ont pas oublié la politique injuste du Gouvernement Sarkozy-Fillon.

Elle n’y parviendra pas non plus parce que les électrices et les électeurs sauront faire la différence entre la politique nationale et l’action locale.

Pour autant, les Socialistes doivent maintenir l’objectif du rassemblement à Gauche. Cette pratique a montré sont intérêt.

Dans les foncions que j’ai exercées dans ma commune et dans le Département, je l’ai appliquée avec détermination.

Si l’union est un combat il faut le mener jusqu’au bout.