La période de fin d’année est marquée comme toujours par la préparation de Noël et du Nouvel An.
Cette fois, les élections municipales qui auront lieu dans moins de cent jours occupent le devant de l’actualité.
On en parle de plus en plus dans les médias. Ma région, mon département, ma commune n’échappent pas à ces coups de projecteurs.
Hier, c’était l’installation d’un comité de soutien au maire sortant, Frédéric Marchand, à Hellemmes dont j’ai été le premier magistrat pendant 18 ans.
Ce matin, France Inter est à Lille et présente les parties en présence et les enjeux de cette élection pour la métropole nordiste.
Les sondages qui circulent, les pronostics qui se formulent évoquent une progression des voix en faveur de l’extrême droite en même temps qu’une forte abstention de l’électorat de gauche.
Ces hypothèses, qui relèvent de la science-fiction politique, ne doivent pas être considérées comme une fatalité.
S’il est exact que l’extrême droite se fait entendre davantage, elle avance masquée et se garde bien d’afficher ses véritables intentions et sa véritable idéologie.
D’autre part, certains de nos concitoyens, insatisfaits de la politique nationale que n’a pas résolu tous les problèmes 18 mois après l’alternance, pourraient se réfugier dans l’abstention.
Ce ne serait pas le bon moyen de préparer la vie collective locale qui est d’abord organisée par des élus municipaux.
Au contraire, dans notre monde en mutation, dans notre pays frappé par la crise, il est plus que jamais nécessaire de participer à tout ce que concerne notre quotidien.
Les élections municipales en sont la bonne occasion. Les Françaises et les Français devront la saisir pour mandater celles et ceux qui construiront leur avenir.
