J’essaie de ne pas tomber dans les travers de l’intolérance quand il s’agit de défendre la Laïcité.
Les déclarations récentes du Monsieur SARKOZY m’irritent cependant au plus haut point. J’observe qu’elles s’inscrivent dans un processus lent mais certain qui consiste à donner aux religions une place de plus en plus grande dans nos institutions républicaines.
Je défendrai toujours avec acharnement le droit pour tout un chacun de croire en l’existence d’un dieu. Je défendrai avec le même acharnement le droit de ne pas croire. Cela relève de la conscience individuelle et cela n’intéresse pas la collectivité.
C’est pourquoi, je trouve anormal qu’un préfet de la République, par exemple, assiste, en uniforme, à une cérémonie religieuse et manifeste publiquement par des gestes son appartenance à la religion considérée.
Bien plus inacceptables sont les propos tenus par le Président de la République. Sa comparaison entre le rôle de l’instituteur et celui du curé quant à la transmission des valeurs et à l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal est inadmissible.
Il n’y a pas un « bien » ou un « mal » qui soit appréciable d’un point de vue religieux qui n’aurait pas la même valeur que s’il l’est d’un point de vue non religieux.
Non, Monsieur le Président de la République, je ne vous suivrai pas dans cette approche sectaire de mon pays et de la République. Vous avez en la matière un devoir de réserve que vous n’avez pas respecté.
Les déclarations récentes du Monsieur SARKOZY m’irritent cependant au plus haut point. J’observe qu’elles s’inscrivent dans un processus lent mais certain qui consiste à donner aux religions une place de plus en plus grande dans nos institutions républicaines.
Je défendrai toujours avec acharnement le droit pour tout un chacun de croire en l’existence d’un dieu. Je défendrai avec le même acharnement le droit de ne pas croire. Cela relève de la conscience individuelle et cela n’intéresse pas la collectivité.
C’est pourquoi, je trouve anormal qu’un préfet de la République, par exemple, assiste, en uniforme, à une cérémonie religieuse et manifeste publiquement par des gestes son appartenance à la religion considérée.
Bien plus inacceptables sont les propos tenus par le Président de la République. Sa comparaison entre le rôle de l’instituteur et celui du curé quant à la transmission des valeurs et à l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal est inadmissible.
Il n’y a pas un « bien » ou un « mal » qui soit appréciable d’un point de vue religieux qui n’aurait pas la même valeur que s’il l’est d’un point de vue non religieux.
Non, Monsieur le Président de la République, je ne vous suivrai pas dans cette approche sectaire de mon pays et de la République. Vous avez en la matière un devoir de réserve que vous n’avez pas respecté.
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Au plan local, je me réjouis de la liste de large rassemblement de la gauche que Jean-Michel STIEVENARD, Maire de Villeneuve d’Ascq, propose à ses concitoyens. C’est la meilleure réponse qu’il pouvait apporter à celui qui, par esprit de revanche, fait de la division sa ligne directrice au risque de favoriser la droite locale.
