Se faire comprendre

En politique, peut-être plus que dans d’autres domaines, il est parfois difficile de se faire comprendre.

Si la personne qui vous écoute, qui vous interroge a vraiment envie de comprendre, si vous avez un minimum de pédagogie, ce sera relativement simple de faire prévaloir vos arguments.

Si, à l’inverse, c’est un adversaire des idées que vous défendez qui vous interpelle, aucun de vos propos ne sera entendu. Pire même, la thèse contraire à celle que vous aurez présentée, vous sera attribuée.

Heureusement, il y a la presse qui rendra compte de ce qu’elle a entendu.

Prenez l’exemple de Ségolène ROYAL et de ce qu’on lui attribue à propos de la province du Québec au Canada.

C’est à la suite de sa rencontre avec le Premier Ministre québécois qu’elle a relayé la position constante des socialistes en regard de ce peuple. Ni plus, ni moins. C’était sans compter sur la volonté de nuire de quelques uns qui se sont employés à déformer le sens de ses propos pour tenter de faire croire à l’erreur.

On l’avait vu quelques jours auparavant, à propos de l’ISF et du patrimoine immobilier du coupe HOLLANDE-ROYAL.

Aujourd’hui, éclate au grand jour la méthode SARKOZY : utiliser les services de l’Etat, en l’occurrence la police des Renseignements Généraux, pour mener une campagne où la diffamation l’emporte sur l’argumentation.

Je dénonce de telles méthodes qui relèvent davantage d’une « république bananière » que d’un état démocratique comme le nôtre.

Il faut décidément tout faire pour empêcher le ministre candidat SARKOZY d’arriver à ses fins.