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jeudi 11 janvier 2007

L’avenir de nos enfants est menacé

Depuis quelques jours, l’information inquiétante circule : plusieurs centaines de postes d’enseignants seront supprimés à la rentrée scolaire prochaine dans notre académie.

Déjà, le mois dernier, au moment du débat budgétaire à l’Assemblée Nationale, le Gouvernement avait affiché ses intentions. Elles étaient globales, pour tout le pays.

J’espérais, naïvement sans doute, que la situation catastrophique de l’Education Nationale dans le Nord-Pas-de-Calais telle que dénoncée dans un rapport de l’Inspection Générale de ce ministère, allait nous éviter cette nouvelle sanction.

Car c’est bien d’une punition dont il s’agit : les nordistes sont punis par l’Etat. Plutôt, ce sont leurs enfants qui sont sanctionnés.

Au delà des sentiments de colère et d’injustice que j’éprouve spontanément, je ne peux que soutenir la proposition de mon ami Daniel PERCHERON, Président du Conseil Régional qui, mardi soir, à Mons-en-Baroeul, proposait qu’à titre expérimental on profite de la diminution du nombre d’élèves pour, en maintenant le même nombre de professeurs, organiser des temps de soutien pour les collégiens et les lycéens dont les difficultés scolaires sont bien identifiées.
C’est ce que proposent les Socialistes, dans leur projet pour la France, avec Ségolène ROYAL.

Nos concitoyens auront la possibilité, en avril-mai prochain, dans 100 jours, de dire s’ils veulent ou non que l’on continue à sacrifier notre jeunesse comme nous y contraignent les CHIRAC – VILLEPIN – SARKOZY.

Je ne peux pas croire qu’ils hésiteront.