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vendredi 1 décembre 2006

Rencontre avec les journalistes de la 2ème

La presse de ce jour publie mes propos tels que je les ai tenus devant les journalistes afin de marquer le début d’une campagne électorale de plusieurs mois.

Dans une conversation à bâtons rompus, j’ai exprimé mon point de vue sur ce qui a marqué la vie de la 2ème circonscription au cours des mois écoulés et les raisons qui m’ont amené à solliciter, des militants socialistes, un soutien à ma candidature pour les prochaines élections législatives.

Au cours de cette période, je m’emploierai à rappeler ce que j’ai fait au cours de l’actuelle législature (commission d’enquête sur l’affaire d’Outreau, défense de la fonction publique, propositions pour une plus grande efficacité de la décentralisation…).

Il m’appartiendra aussi de rappeler les propositions des socialistes, à l’opposé de ce que nous connaissons depuis bientôt cinq ans à l’initiative de la Droite des CHIRAC, VILLEPIN, SARKOZY.

J’aurai l’occasion de revenir dans les semaines qui viennent sur telles ou telles de ces propositions.

Dans un domaine particulièrement important, celui de la France dans le monde, j’observe avec une grande satisfaction que Ségolène ROYAL a choisi le Moyen Orient comme thème de son premier déplacement.

C’est, en effet, aujourd’hui dans cette partie du monde que les risques sont les plus grands et c’est là que la France peut jouer un rôle de médiateur que ses dirigeants d’aujourd’hui n’ont pas su lui faire jouer.

Bonne nouvelle, ce jeudi : le Conseil Constitutionnel saisi par le Groupe Socialiste a reporté au 1er juillet 2007, après les élections présidentielles et législatives, la privatisation de Gaz de France.

Pendant des jours et des jours, j’ai participé à la bataille politique menée par les députés socialistes pour convaincre le Gouvernement et sa majorité du bien-fondé de nos arguments tendant à démontrer les risques de cette privatisation.

Bardée dans ses certitudes libérales, la Droite a persévéré dans sa volonté de nuire aux intérêts des consommateurs. Il est évident que si cette privatisation devenait effective, le prix du gaz ne serait plus maîtrisé et les factures connaîtraient des augmentations significatives.

Tout cela est remis en question. Aujourd’hui, ce sont les Français qui ont, entre leurs mains, l’avenir de la distribution de l’énergie à leur domicile.

De leur vote en avril, mai et juin prochains dépendra la hauteur des tarifs de l’énergie.