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lundi 26 mai 2025

Un Parti Socialiste responsable

C’est dans moins de trois semaines que le Parti Socialiste tient son congrès. Nous en avons déjà parlé dans ce blog. 

Un parti politique, et le PS en particulier, ce sont des adhérents. Ce sont aussi et surtout des électrices et des électeurs qui approuvent les propositions formulées pour organiser notre vie collective, tant au plan local qu’au plan national. Notre Constitution leur attribue la responsabilité de « concourir à l’expression des suffrages ». C’est dire que le congrès socialiste ne concerne pas seulement les membres du PS mais aussi les citoyennes et les citoyens. C’est pour cette raison que Nicolas MAYER-ROSSIGNOL et Boris VALLAUD, tous les deux premiers signataires de deux textes d’orientation différents, avaient proposé un débat télévisé à Olivier FAURE qui l’a refusé. C’est dommage car il y avait là l’occasion d’intéresser l’opinion publique à la vie du PS.  Beaucoup de celles et de ceux qui ont voté à gauche en 2012 se sont détournés du PS en 2017 et en 2022. Beaucoup ont voté pour l’extrême-droite en ne mesurant pas toutes les conséquences pour notre Démocratie et nos libertés si cette dernière remportait les élections.

Le congrès socialiste revêt donc une très grande importance pour l’avenir de notre pays. Son organisation prévoit le choix, par les militants, d’une orientation pour les années à venir. Le vote interviendra ce mardi 27 mai. Du résultat de ce vote, dépendra l’avenir du socialisme démocratique en France.

Après l’échec du candidat socialiste à l’élection présidentielle de 2017, le PS s’est donné une direction qui a passé plus de temps à critiquer le quinquennat de François HOLLANDE qu’à préparer les échéances à venir, notamment l’élection présidentielle de 2022. Cette direction s’est soumise aux diktats de Jean-Luc MÉLENCHON et à sa mainmise sur la Gauche. 

Si la recherche de l’union de toutes les forces de gauche doit être l’objectif permanent du PS, les prises de position des Insoumis et de leur leader au cours des huit années écoulées auraient mérité de la part des dirigeants du PS des rappels de ce que doit être une gauche responsable, fidèle à la ligne de Jean JAURÈS, « aller à l’idéal mais prendre en compte la réalité ». Il n’en fut rien et on a eu trop souvent l’impression d’une inféodation du PS au mélenchonistes. 

D’aucuns nous proposent de reconduire la direction sortante au prétexte « qu’elle a reconstruit les bases solides ». Avec moins de 40 000 adhérents, moins encore qu’au précédent congrès, et le chiffre le plus bas depuis 1945, cette « reconstruction » est quelque peu « lézardée ».

Oui, le moment est venu de se rassembler, d’être dans l’unité. Pour ce faire, il est nécessaire d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire du socialisme comme nous l’avions fait en 1971, au congrès d’Epinay. 

Cette nouvelle page ne pourra être écrite que par une nouvelle équipe désireuse de « remettre le parti en ordre de marche ».

C’est l’ambition portée par Nicolas MAYER-ROSSIGNOL, développée dans le texte « Changer pour gagner ». Ce texte est soutenu par de nombreux responsables qui ont fait la preuve de leurs compétences dans les fonctions qu’ils occupent.

Répétons-le, le vote de ce mardi 27 mai sera celui de l’espoir de reconquête, à condition qu’il marque un réel changement. C’est ce changement qui est attendu par nos concitoyens qui ont envie de retrouver un Parti Socialiste responsable.