L’actualité politique est toujours riche en évènements qui méritent d’être analysés et commentés avec la préoccupation de les voir évoluer vers une conclusion satisfaisante pour le plus grand nombre. Nous en retiendrons trois, la guerre en Ukraine, la loi sur la fin de vie et le congrès du Parti Socialiste.
Les intentions affichées de POUTINE de vouloir discuter directement avec l’Ukraine sont interprétées différemment selon les observateurs. On pourra considérer que la réunion à Kiev des Chefs d’Etats ou de Gouvernements de France, de Grande-Bretagne, d’Allemagne et de Pologne avec Volodymyr ZELENSKI, samedi dernier, y est pour quelque chose. L’acceptation du président ukrainien de rencontrer le président russe place ce dernier au pied du mur. Selon que ce rendez-vous proposé aura lieu ou non, les intentions russes seront très instructives pour la suite des évènements.
C’est la souveraineté ukrainienne et l’intégrité de son territoire qui sont d’abord concernées. Pour l’Europe, c’est l’avenir en termes de paix durable ou de menaces permanentes émanant de la Russie qui sont en jeu. C’est bien entendu le peuple ukrainien et ses dirigeants qui en décideront mais on ne peut que souhaiter l’intégration de ce pays dans l’Union Européenne. On est malheureusement encore loin d’y arriver.
Cette semaine sera très importante pour toutes celles et tous ceux, et ils sont majoritaires en France, qui aspirent au droit de mourir dans la dignité L’Assemblée Nationale va enfin débattre et voter un texte de loi qui constituera d’abord une liberté nouvelle et fondamentale. Les arguments des adversaires de ce projet sont marqués d’une grande hypocrisie. Il ne s’agit pas de faciliter l’euthanasie pour des personnes qui constitueraient une charge pour leurs familles ou pour la société. Il faut d’abord considérer que c’est le libre choix de l’individu de décider de sa fin de vie qui est concerné. Après le PACS puis le mariage pour tous notre société pourrait se doter d’une mesure laissée au libre arbitre de chacun d’entre nous.
Dans un mois, les Socialistes se retrouveront à Nancy pour leur congrès. Il s’agira, pour les militants du Parti, de choisir une orientation parmi les trois textes qui leur sont proposés. Ensuite, ils auront à désigner leur Premier Secrétaire. Le passé éclaire l’avenir, dit-on. C’est en se retournant sur les 8 années écoulées depuis l’élection d’Emmanuel MACRON en 2017 que l’on devra apprécier la réussite ou non de la direction d’Olivier FAURE.
Etait-on prêt à affronter l’élection présidentielle de 2022 et les législatives qui ont suivi ? La réponse est évidemment négative. C’est la conséquence d’une absence de préparation d’un projet et d’un programme à laquelle les militants n’ont pas été associés. Il est grand temps de s’organiser pour que les prochaines échéances électorales voient un regain de confiance des citoyennes et des citoyens en faveur du socialisme.
En d’autres termes, il est urgent de changer pour gagner.