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jeudi 6 mai 2021

L’importance des 20 et 27 juin

Les 20 et 27 juin prochains sont des dates d’une très, très grande importance. Ce sera la deuxième fois, depuis l’élection présidentielle et les législatives de 2017, après les municipales « hachées » du fait de la pandémie, que les Français pourront s’exprimer. Pour l’heure, les sondages vont bon train. Ils donnent une indication mais cela n’est pas le vote.

Ces dates seront importantes car elles amèneront l’élection de nouvelles assemblées départementales et régionales. Nos concitoyens ne mesurent pas toujours l’importance des décisions de ces deux instances dans leur vie quotidienne.

C’est surtout vrai pour les conseils départementaux en charge notamment de la solidarité, solidarité en direction des personnes, mais aussi des territoires souvent diversifiés dans un même département.

Quand, pendant les six années écoulées, la Droite comme c’est le cas dans le Nord, a privilégié une approche comptable de la gestion de la collectivité au détriment des besoins de la population, le temps est venu de revenir à des politiques au service des personnes comme on les a connues avec la Gauche jusqu’en 2015 et comme cela doit être à nouveau. Pour se présenter devant les électeurs, dans la plupart des 41 cantons, la Gauche s’est rassemblée pour présenter ses candidates et candidats.

Pour les conseils régionaux, la situation est différente d’une région à l’autre. Les Hauts de France, après PACA au début de cette semaine, sont au centre des commentaires. Monsieur DUPONT-MORETTI est en passe d’être chargé d’une mission impossible, celle de sauver le soldat MACRON pour l’élection présidentielle, un an plus tard. Autant l’actuel Ministre de la Justice aura été un très bon avocat, avec à son actif de nombreux acquittements de ses clients, autant je doute de ses qualités politiques. Il maîtrise incontestablement l’expression théâtrale. La politique, c’est-à-dire l’organisation de la vie collective par des décisions allant dans le sens de l’intérêt général, ne fait pas bon ménage avec la mégalomanie qui caractérise le dit personnage.

Les dates des 20 et 27 juin seront importantes pour la Gauche et pour les Socialistes. Elle s’est rassemblée dans le département du Nord et dans la région des Hauts de France. On mesurera, le 27 juin au soir, la réussite ou non de cette stratégie qui, à ce jour, est la seule valable. Les Socialistes l’ont choisie en acceptant d’abandonner la tête de liste à une écologiste. Ils seront présents dans la campagne électorale et les résultats qu’ils obtiendront dans les cantons où seront candidats des Socialistes seront des indicateurs qui éclaireront l’avenir du PS.

Il ne s’agit pas de faire des supputations. A droite, y compris chez les macronistes, on se livre à des projections de second tour avant même de connaître les scores du premier. Pour la Gauche rassemblée, c’est cet objectif qui constitue la priorité : obtenir les suffrages nécessaires pour être en position de force pour le choix final. Ce sera aux électrices et aux électeurs de le décider.