L’actualité de ce jour est forcément marquée par l’élection présidentielle américaine. Ne pas en parler serait faire montre de peu de sens politique alors que les Etats-Unis et leurs dirigeants jouent un rôle déterminant dans la vie internationale. L’Histoire des décennies passées, depuis au moins 1917 avec l’intervention américaine dans la Première guerre mondiale, en témoigne. La décision de TRUMP de retirer son pays des accords de Paris sur le climat dès son élection en 2016 et, plus récemment encore, son refus de financer l’Organisation Mondiale de la Santé, sont deux illustrations de la capacité des Etats-Unis à influencer le fonctionnement du Monde.
Au moment où j’écris ce blog, le dépouillement des votes n’est pas terminé dans quelques états américains. Il ne s’agit donc pas encore de se réjouir de l’élimination de TRUMP ou de se lamenter si, malheureusement, il était réélu.
Patientons comme l’a très bien dit Joe BIDEN.
« La Démocratie (et donc les élections) est le pire des systèmes à l’exclusion de tous les autres » déclarait Winston CHURCHILL devant les députés britanniques en 1947. Il reconnaissait ainsi la valeur de la Démocratie. Quand on la conteste a priori, et c’est ce que fait TRUMP avant même la proclamation des résultats, on la met en danger.
La Démocratie américaine a toujours été une référence. Elle a son originalité et n’est pas forcément transposable à l’identique dans d’autres pays. Il ne faudrait pas qu’un irresponsable dangereux s’emploie à la mettre en difficulté, tant par ses déclarations que par ses actes.
En France, l’Exécutif et sa majorité sont « border-line » comme diraient les anglophones, c'est-à-dire, limite. Dans la crise sanitaire que nous vivons actuellement, le pouvoir a peu de considération pour le peuple et ses représentants. Si l’Assemblée Nationale a majoritairement voté la fin de l’état d’urgence au 14 décembre, contre l’avis du Gouvernement qui le voulait jusqu’au 16 février 2021, elle l’a fait démocratiquement. L’explosion de colère du Ministre de la Santé ou le recours procédurier à une seconde délibération illustrent une nouvelle fois une conception insupportable du fonctionnement démocratique.
On le voit, en France comme aux Etats-Unis, la Démocratie et le pouvoir pour le peuple de voter librement, justifient en permanence une très grande vigilance. Les vociférations de TRUMP, ses contestations des résultats devant les instances judiciaires compétentes ne changeront rien : les Américains ont voté ! Attendons les résultats.
