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lundi 5 octobre 2020

Toujours la COVID

L’actualité de ce début de semaine nous apporte beaucoup d’informations sur ce qui se passe autour de nous : les inondations dans le Sud-Est de la France, les intentions du Gouvernement pour lutter contre le séparatisme, le référendum en Nouvelle-Calédonie, la santé de TRUMP, la guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et toujours la COVID qui met à mal nos relations sociales.

Cette liste n’est pas exhaustive. Il faut cependant tenter d’analyser ce qui a le plus de conséquences sur notre vie collective.

Incontestablement, la crise sanitaire n’est pas terminée. Elle influe au plus haut point tout ce qui concerne le domaine économique, social, culturel, politique, international dans lequel nous vivons. Cela dure depuis des mois et personne ne saurait dire jusque quand nous devrons adapter, voire change notre mode de vie. C’est sans doute cette incertitude qui rend encore plus insupportable la manière dont nous devons nous comporter. 

Le port du masque, la fermeture des cafés dans certaines villes, le nombre limité de personnes pouvant se réunir pour partager un moment de convivialité ou d’échanges, tout cela pour un temps que l’on espère limité mais qui perdure, pèsent et perturbent le bon fonctionnement de notre société.

La recherche médicale finira par trouver le médicament et le vaccin qui éradiqueront le virus. A ce propos, je me réjouis que l’Institut Pasteur de Lille ait annoncé avoir une hypothèse sérieuse de découverte, soumise pendant quelques semaines encore à tous les tests de vérification nécessaires. Cependant, on ne peut pas ne pas imaginer d’autres crises comparables à venir. De ce sentiment d’incertitude en naît un autre, le plus préoccupant : la peur gagne du terrain parmi nos concitoyens.

C’est dire la responsabilité du pouvoir politique qui doit d’abord rassurer et prendre des décisions parfois contraignantes et les expliquer clairement. Je ne peux que regretter que cela ne soit pas véritablement ce qui caractérise l’action du Gouvernement.

Le « nous sommes en guerre » du Président de la République en mars dernier, propos repris par quelques ministres, a déjà eu des conséquences sur le comportement des Français : ils se sont très largement abstenus de voter, ils s’isolent, se replient sur eux-mêmes et subissent, pour beaucoup d’entre eux, les conséquences néfastes du contexte économique et social. 

Il est urgent que l’Exécutif envoie des messages rassurants et n’essaie pas de s’abriter derrière la COVID pour masquer ses insuffisances.