Réagissez !

jeudi 18 juin 2020

Lille

Une élection n’est jamais gagnée d’avance. Elle n’est jamais perdue non plus. C’est une règle que je me suis toujours fixée pour chaque élection où j’ai sollicité le vote de nos concitoyens. Cela s’est produit à  25 reprises dans la commune, le canton ou la circonscription que j’ai représentés entre 1973 et 2012. C’est dire que chaque élection, même quand on est déjà en responsabilité, doit être abordée comme un challenge à remporter.

Les sondages et les commentaires des médias ne font pas l’élection. Ils constituent des indicateurs dont il faut tenir compte pour orienter, intensifier sa campagne électorale.

A moins de deux semaines du second tour des élections municipales, la presse nous apporte ces éléments d’information au moment où ils sont publiés. Là, c’est la victoire assurée pour telle liste ; ici, c’est l’échec annoncé de tel candidat ; ailleurs c’est incertain. Je le répète, c’est le 28 juin au soir que les résultats effectifs seront connus.

Ces derniers temps, Lille retient l’attention des commentateurs. Un sondage publié ce jour fait état du succès de Martine AUBRY en laissant cependant planer quelques incertitudes. Aujourd’hui, ce n’est plus la droite qui affronte la Gauche, c’est un rassemblement ectoplasmique de personnes qui s’abritent derrière l’écologie pour faire croire qu’elles règleront tous les problèmes de la ville.

Depuis 1962, année où je me suis engagé en politique, j’ai toujours fréquenté des maires socialistes à Lille, Augustin LAURENT, Pierre MAUROY, aujourd’hui Martine AUBRY. Ils ont tous œuvré pour un développement de la Métropole nordiste dont la place, en Europe, est unanimement reconnue.

Le mandat municipal qui s’achève aura fait de Lille une cité où la solidarité est une réalité de tous les jours, où un urbanisme maîtrisé a donné à la ville sa dimension internationale en même temps que les conditions d’une vie agréable pour ses habitants. Durant ces six années passées les écologistes ont participé à la majorité municipale de Martine AUBRY. Aujourd’hui, ils voudraient être « Calife à la place du Calife ».

Agir, en politique, ce n’est pas manifester une ambition personnelle démesurée et revendiquer des places. Ce n’est pas faire de la trahison le moteur de son action.

C’est, au contraire, témoigner dans tous ses actes de son empathie pour celles et ceux qui nous entourent. C’est les accompagner quand ils ont besoin de solidarité. C’est leur offrir des perspectives d’épanouissement personnel et collectif en mettant en œuvre des politiques économiques, sociales, culturelles, écologiques de qualité et non des incantations cataclysmiques.

Les lilloises et les lillois sauront faire la différence. Dans un monde en perpétuel changement, il faut des repères. Martine AUBRY, par la grande compétence dont elle a fait preuve depuis qu’elle est maire, conduira la ville de Lille, durant les six prochaines années, pour une nouvelle étape de son développement.