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lundi 10 février 2020

Actualité diverse

Les sujets d’actualité ne manquent pas en ce début de semaine. Tous justifieraient une analyse, un commentaire, une critique, des propositions. C’est le sens que j’ai toujours voulu donner à ce blog bihebdomadaire.

Parmi ces sujets, c’est la réforme des retraites que plus de la moitié des Français voudrait voir abandonner dans son état envisagé à ce jour pour qu’un véritable travail de concertation et d’étude d’impact soit mené.

Ce sont les élections municipales des 15 et 22 mars prochains, sujet que nous aurons encore l’occasion de traiter ici. On observe sur cette question les nombreuses critiques émanant de membres du Gouvernement à l’encontre des maires socialistes, à Paris notamment. C’est une bonne tactique pour faire oublier les maladresses, (c’est un euphémisme), les insuffisances, les fautes même de l’Exécutif en charge de la politique nationale.

Ce sont les violences policières et leurs conséquences sur l’opinion qui réprouve de plus en plus ceux qui ont mission de protéger et de veiller au respect de la loi.

C’est la menace du coronavirus ou la tempête « Ciara » qui suscitent un sentiment de crainte.

Le Président de la République a retenu, lui, un sujet préoccupant certes, la montée du communautarisme.

Au-delà de l’analyse philosophique et sociologique de ce phénomène de société qui touche la France et d’autres pays, c’est également une réponse politique qu’il faut apporter. Cette réponse doit d’abord venir des responsables actuels, et notamment du Chef de l’Etat. Si l’on veut s’opposer aux dangers du communautarisme, cela doit se faire en appliquant les lois de la République.

Cependant, si l’on en croit les gazettes, Monsieur MACRON aurait prévu d’organiser l’islam de France. J’ignore sous quelle forme cette organisation sera suggérée. Par contre je sais que la France est une République laïque et qu’il n’appartient pas au pouvoir politique de s’immiscer dans le fonctionnement des religions. La loi du 9 décembre 1905, portée par le député républicain-socialiste Aristide BRIAND, a fixé la règle, et elle est toujours d’actualité : il y a séparation « des églises et de l’Etat ».

L’organisation d’une religion, quelle qu’elle soit puisqu’il y en a plusieurs, ne relève pas des pouvoirs publics mais de ses adeptes.

C’est à ces derniers qu’il faut rappeler que les lois de la République sont au-dessus des règles religieuses et que le non-respect de ces lois est condamnable.

Je l’ai dit, je ne connais pas la teneur des propos à venir du Président de la République. Je veux croire qu’il rappellera avec force et conviction ce principe fondamental de notre République : la laïcité.