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jeudi 30 janvier 2020

Elections Municipales

La campagne électorale pour les élections municipales de mars prochain est entrée dans une phase plus active. C’est vrai au niveau national. Cela se vérifie également au niveau local où les conseils municipaux se réunissent en ce moment pour la dernière séance du mandat en cours.

Ce fut le cas dans ma commune, Hellemmes, mardi soir. A cette occasion la majorité de gauche, à travers une motion, a souhaité dire ce qu’elle pensait de la réforme des retraites décidée par Monsieur MACRON. Le macroniste de service, ancien maire qui a trahi sa famille politique d’origine, a montré une nouvelle fois sa faculté de nuisance.

Fort heureusement, les Socialistes et la Gauche restent en capacité de résister à de basses attaques calomnieuses qui ne grandissent pas leurs auteurs.

Au plan national, le Président de la République, qui n’est pas à une contradiction près, se mêle de la situation parisienne où il échoue lamentablement à convaincre l’un des deux députés macronistes candidats à la mairie de Paris de se retirer.

Ailleurs, c’est à Biarritz, deux ministres étaient en compétition sur des listes différentes. Sur décision jupitérienne, ils ne seront candidats ni l’un, ni l’autre.

Pourtant, le Chef de l’Etat avait déclaré précédemment qu’il n’interviendrait pas dans ces élections municipales. On sait la crédibilité qu’il faut accorder à la parole présidentielle.

Son intervention ne s’est pas limitée à régler des problèmes de candidatures. Avec le concours actif de son Ministre de l’Intérieur, il tente de limiter la portée du vote des électeurs qui, en même temps qu’ils désigneront leur Maire pour les 6 années à venir, ne manqueront pas de marquer leur opposition à la politique menée actuellement en votant contre les candidats macronistes.

La circulaire liberticide enjoignant aux Préfets de ne pas donner d’orientation politique aux listes déposées dans les communes de moins de 9 000 habitants illustre à l’évidence, à la fois la peur du pouvoir en place de subir un vote sanction et la volonté d’occulter la réalité politique de la France.

Le Conseil d’Etat n’a pas encore rendu son jugement. Il a entendu les explications embarrassées des représentants du Gouvernement. Quelle que soit la décision qu’il prendra, les Français devront retenir que tout est mis en œuvre par Monsieur MACRON et ceux qui le soutiennent pour briser la cohésion sociale dont nous avons tant besoin.