Un
récent sondage, réalisé par un organisme fiable, l’IFOP, publié dans des médias
sérieux, Paris-Match et Sud-Radio, souligne le recul de trois points du nombre
de Français qui approuvent l’action de Monsieur MACRON.
On
peut considérer qu’il y a là la démonstration des mauvais choix du Président de
la République.
Ces
mauvais choix ont commencé, après sa trahison vis-à-vis de François HOLLANDE,
lorsqu’il s’est présenté comme étant ni de droite ni de gauche. Il a ainsi
leurré bon nombre de nos compatriotes qui ont cru possible de mener une
politique qui serait, en même temps, inspirée par la Droite et par la Gauche.
Des élus, des responsables, des militants socialistes sont même allés jusqu’à
renier leurs engagements initiaux pour se rallier à Jupiter.
Or,
depuis bientôt deux ans d’exercice du pouvoir, on constate les différences
fondamentales entre le libéralisme et le progressisme.
Qu’on
m’entende bien : il peut y avoir de bonnes idées à droite qui soient
soutenues par la gauche et vice-versa.
Cependant,
les différences dans les fondements idéologiques demeurent et on ne peut les
occulter par de simples déclarations d’intentions.
L’explosion
du mouvement des « gilets jaunes » a concrètement montré l’opposition
à une politique plus libérale que sociale. Les « occupants des
ronds-points » et les « manifestants du samedi », depuis seize
semaines, sont à l’image de la société : pluriels, pluralistes, divers.
Leurs revendications sont parfois antinomiques. Pour y répondre, le
Gouvernement met « de l’argent sur la table » et le Chef de l’Etat
transforme, à son profit, le « grand débat » proposé en campagne
électorale.
Fort
heureusement, l’opinion n’est pas dupe. Elle se rend compte que le
« ni-ni » n’a rien réglé des problèmes économiques et sociaux de
notre pays.
C’est
dès le début du quinquennat, au vu des mesures directement inspirées du
programme du MEDEF telle que la réduction de l’impôt sur la fortune, la
« flat tax » de 30 % sur les revenus du capital, la réforme du code
du travail par ordonnance, qu’est apparue l’orientation à droite de Monsieur
MACRON.
C’est
suffisant pour qu’aujourd’hui, les citoyens ne se laissent pas abuser par un
discours européen appelant à une Europe qui protège. Pour que ces intentions
macroniennes soient crédibles il aurait fallu qu’elles soient déjà une réalité
française. C’est loin d’être le cas.