Sept
Français sur dix jugent injuste la politique de Monsieur MACRON. C’est ce que
nous révèle un récent sondage publié par l’hebdomadaire L’Express, peu suspect
de complaisances à gauche.
Ce
sondage est incontestablement le reflet de la réalité. Le macronisme, n’en
déplaise aux électeurs, hier de gauche, aujourd’hui soutiens du pouvoir en
place, n’est pas synonyme de justice sociale.
Des
faits récents illustrent parfaitement cette théorie.
En
voici un premier exemple. Jusqu’alors, 100 % des logements construits devaient
être accessibles aux personnes en situation de handicap. L’exécutif et sa
majorité ont désormais décidé que ce ne serait une obligation que pour 10 % de
ces logements.
Quelle
régression ! Tout cela sous le prétexte fallacieux d’incitation à
l’activité économique dans le bâtiment. On voit bien qu’il s’agit d’abord
d’alléger les contraintes des promoteurs immobiliers. Le Président des riches a
encore frappé.
Un
autre exemple réside dans l’échec dramatique de l’accès à l’Université pour les
lycéens en fin d’études secondaires. Cette procédure, communément appelée
« Parcoursup », a créé une situation d’anarchie dont les premières
victimes sont les jeunes. Elle permettra par contre de « fabriquer »
ces « premiers de cordées » chers à Monsieur MACRON.
Une
bonne nouvelle apparaît cependant dans l’actualité : dans la suite logique
de ce que nous avions connu en 2017, les comptes de la Sécu sont quasiment
équilibrés.
Merci…
François HOLLANDE et ses ministres concernés qui ont su mettre en œuvre les
mesures nécessaires à une gestion rigoureuse de notre système de protection
sociale, comme ce fut d’ailleurs le cas avec Lionel JOSPIN entre 1997 et 2002.
On
reproche souvent aux Socialistes de pratiquer de l’assistanat avec l’argent des
autres. C’est faire peu de cas du grand principe de solidarité, une des
caractéristiques fondamentales de la Gauche responsable. Il s’agit simplement
de redistribuer équitablement la richesse collective pour tendre vers davantage
d’égalité.
Certes,
la conjoncture économique contribue partiellement à cet équilibre de la
Sécurité Sociale. Mais là encore, c’est la résultante des mesures décidées au
cour du précédent quinquennat, à l’époque très impopulaires, mais qui,
aujourd’hui, permettent cette amélioration de la conjoncture.
C’est
dire qu’il serait possible, si le gouvernement le voulait, que nos concitoyens
ressentent un peu plus de justice dans la politique du Chef de l’Etat.