Dans
moins d’un an, le 26 Mai 2019, les citoyens européens des Etats membres de
l’Union Européenne désigneront leurs représentants au Parlement européen.
On
en reviendra, à cette occasion, à ce qu’on a connu pour les premières élections
de ce genre. Ce seront des listes nationales et non plus régionales qui
s’affronteront. Après tout, pourquoi pas, puisque ce sont des élus qui
représenteront tous les Français à l’échelon de l’Europe. Nous ne sommes pas
dans une Europe des Régions mais bien dans une Europe des Etats.
Ce
nouveau système électoral donnera forcément un rôle important aux états-majors
et aux responsables des organisations qui présenteront des listes.
Combien
y en aura-t-il ? Sans doute un nombre important dans un pays comme le
nôtre où le pluralisme politique s’exprime à travers de nombreux partis. Il en
est même parfois qui se créent pour la circonstance puis qui disparaissent
comme un feu de paille. C’est la conséquence du fonctionnement démocratique de
nos institutions.
Le
Parti Communiste a désigné ce week-end celui qui conduira la liste soutenue par
ce parti. D’autres s’y préparent.
Les
Socialistes seront présents dans ce rendez-vous électoral. Ils le seront parce
qu’ils sont attachés à la représentation élective, garante de la Démocratie et
qu’ils militent pour la construction européenne depuis sa création.
Je
ne connais pas les postulants à la fonction de tête de liste. Il y en aura sans
doute plusieurs qui, à tort ou à raison, penseront qu’ils seront le meilleur
garant d’un bon résultat.
Je
suis tenté de dire que le résultat importe peu, même si je souhaite qu’il soit
le meilleur possible. Ce qui me semble le plus important réside au moins dans
deux éléments.
Le
premier est que la campagne électorale qui se conclura par le vote doit amener
les Socialistes à renouer le dialogue avec les Français, dialogue interrompu en
mai 2017 dans les conditions que l’on sait.
Ce
sera donc l’occasion de démontrer tous les aspects négatifs de la politique de
droite menée par M. MACRON et son gouvernement.
Ce
sera aussi, et surtout, et c’est le second élément, l’opportunité de présenter
nos propositions pour l’Europe en matière d’institutions et de politique
sociale afin de contrebalancer la politique économique qui a pris trop
d’importance dans la vie européenne.
Sur
ces questions, les Socialistes sont en capacité de manifester une grande
cohérence des points de vue.
Depuis
deux mois, nous avons un Premier Secrétaire, Olivier FAURE. C’est lui qui,
naturellement, doit être le porte-parole du PS dans cette bataille électorale.
Sa notoriété, insuffisante dit-on souvent, ses qualités politiques trouveront
là les conditions pour s’affirmer auprès de nos concitoyens.