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lundi 7 mai 2018

Quelle fête ?


La fête a un côté magique, enchanteur, excitant que tout individu a ressenti au moins une fois dans sa vie.

Utiliser ce vocable pour une manifestation politique : pourquoi pas ? Quand l’expression d’une revendication a un caractère festif, c’est mieux que lorsque des casseurs, anarchistes, détournent l’action de son objectif pour en faire un lieu de violence.

C’est dire combien je condamne le comportement de ces blacks blocs que l’on a vu apparaître à Paris, le 1er Mai dernier comme, en d’autres temps, les houligans ont commis leurs exactions à l’occasion des compétitions sportives.

Le Gouvernement, responsable de l’ordre public, a aujourd’hui le devoir de faire la clarté sur les actes inacceptables qui se sont produits lors de la fête des travailleurs. Les députés, représentants de la Nation, ne peuvent pas rester indifférents. Olivier FAURE, Premier Secrétaire du Parti Socialiste, a demandé une Commission d’enquête parlementaire. Celle-ci devrait être mise en place par un assentiment général de l’Assemblée Nationale.

Pour en revenir à la fête, certains, en l’occurrence les mélenchonistes, ont imaginé de faire « la fête à MACRON » à l’occasion du premier anniversaire de l’élection du Président de la République.

Dire à quelqu’un : « je vais te faire ta fête », c’est l’expression d’une intention belliqueuse. On ne peut pas attendre autre chose de ceux qui revendiquent une insoumission aux lois de la République et qui contestent la Démocratie.

D’ailleurs, les promoteurs de cette manifestation ont montré leur vrai visage, celui du mensonge et de la duperie.

En effet, annoncer 160 000 participants avant même le démarrage du cortège, alors qu’on en a dénombré 40 000 environ relève de l’intox.

Présenter des photos ou un film d’une manifestation qui s’est déroulée à une autre période comme l’a fait le député mélenchoniste CORBIERES, c’est vouloir délibérément tromper l’opinion.

Ce qui me gêne le plus, c’est que des Français, de gauche, soient ainsi dupés par des irresponsables.

Car, en dehors de l’agitation et de la propagande, que propose-t-il pour la France, l’Europe, le Monde ? Rien, sinon détruire.

Les bolcheviques, en 1917, en Russie d’abord, en URSS ensuite, ont établi un pouvoir autoritaire qui durera plus de 60 ans en procédant de la même manière.

Malgré toutes les injustices et les inégalités sociales qui perdurent dans notre pays, la France n’a que faire des prédicateurs stériles du désordre.

Elle a besoin d’une Gauche responsable qu’il est urgent de faire revivre.