Un
acte terroriste n’est pas un fait divers banal. Dans tous les pays du monde,
des individus pensent faire triompher leurs idées et leurs causes en
assassinant d’autres individus.
Ce
n’est malheureusement pas nouveau et l’Histoire est remplie du récit de ces
actes barbares.
Lorsqu’ils
interviennent en France, dans notre environnement quotidien (qui n’est pas allé
récemment dans une grande surface commerciale ?), l’émotion,
l’incompréhension, la compassion, la colère se mêlent dans l’esprit de chacun
d’entre nous.
Que
faire pour éviter cela ?
Qu’aurait
dû faire le Gouvernement pour empêcher le drame de Trèbes et de
Carcassonne ?
Les
commentaires vont bon train et des « recettes » sont mises sur la
table par des responsables (irresponsables !) politiques. Les LE PEN,
WAUQUIEZ et autres thuriféraires de l’extrême-droite et de la Droite nous
ressortent à l’envi les « y a qu’à » et les « faut qu’on ».
Manuel
VALLS lui-même, pourtant homme de gauche à un moment de sa vie, préconise une
mesure discriminatoire à l’encontre d’un courant d’une religion.
On
aura même entendu, ou plutôt lu, un mélenchoniste tenir des propos
inqualifiables après l’assassinat du Lieutenant-Colonel BELTRAME. Même s’il a
été immédiatement désavoué et exclu, il n’empêche que le positionnement
anarchiste de cette mouvance encourage à des expressions inacceptables. C’est
une bonne chose que cet individu ait été placé en garde à vue pour apologie du
terrorisme.
La
peur ou la colère n’autorisent pas n’importe quoi. On ne rappellera jamais
assez que la France est un Etat de droit. Cela sous-entend le respect de
quelques principes fondamentaux.
Lorsqu’un
événement comme celui de vendredi dernier se produit, le film des attentats que
la France a connus depuis le 13 Novembre 2015 revient à l’esprit.
On
se souviendra de la manière dont François HOLLANDE alors Président de la
République et son Gouvernement ont fait face.
On
se souviendra du comportement du Parlement tout entier, réuni en Congrès à
Versailles, écoutant avec émotion le discours du Chef de l’Etat. On pouvait
alors croire à l’unité nationale indispensable pour traverser les épreuves de
cette nature.
Malheureusement,
les choix partisans ont rapidement repris le dessus.
Je
n’ai pas plus que d’autres la solution pour endiguer ce terrorisme qui nous
entoure. Je pense néanmoins que la réponse doit être collective.
Cela
doit commencer en France entre toutes les sensibilités politiques responsables.
Cela
doit continuer en Europe où les Etats membres et leurs gouvernements ont le
devoir de montrer à l’ensemble des citoyens qu’il y a une volonté partagée et
donc un chemin possible.