Réagissez !

lundi 18 septembre 2017

Les conditions de la reconquête

Dans un sondage publié ce lundi matin dans un quotidien national, 68 % des personnes interrogées, 2 sur 3, considèrent que les modifications du code du travail décidées par le Président de la République favoriseront les licenciements.

Je passe sur les autres chiffres qui font apparaître une insatisfaction croissante de nos concitoyens quatre mois après l’élection du Jupiter élyséen. On les comprend. De plus en plus d’électeurs de Monsieur MACRON, au premier tour, commencent à regretter leur choix.

Il faut reconnaître que parmi les candidats en présence, le panel n’était pas encourageant.

Beaucoup de socialistes, dont je suis, ont eu du mal à mettre dans l’urne le bulletin portant le nom du candidat de la primaire organisée par le Parti Socialiste. Le fait que pendant le quinquennat de François HOLLANDE  il se soit davantage employé à saboter la politique menée alors, ne le rendait pas crédible aux yeux des partisans d’une Gauche de Gouvernement.

Depuis, il a quitté le Parti Socialiste pour fonder son mouvement. Cela ne le grandit pas et le range définitivement à mes yeux dans la catégorie des irresponsables.

Le Parti Socialiste est en difficulté. Quand on a exercé des responsabilités en son nom, comme ce fut le cas de HAMON ou de VALLS, on ne déserte pas, on se bat pour la reconstruction.

Mais, ainsi sont certains.

Désormais, c’est la reconquête de l’opinion qui est la mission première des militants socialistes. La politique du gouvernement en donne déjà de nombreuses occasions : emplois aidés, APL, éducation nationale, universités, code du travail, fonction publique, collectivité territoriales. La liste n’est pas exhaustive. Le fait que notre Premier Ministre ait reçue l’appui de Madame MERKEL témoigne de l’ancrage à droite de ce gouvernement.

Dimanche, les résultats des listes socialistes aux élections sénatoriales découleront de la perte d’audience du Parti Socialiste aux élections locales de 2014 et 2015. Mais d’autres rendez-vous auront lieu et ils se préparent dès maintenant.

C’est ce à quoi s’emploie la direction collégiale mise en place au lendemain des échecs enregistrés en mai et juin derniers.

Je dois dire combien je suis satisfait de ce qui est engagé par cette direction collégiale. Il importe de relayer ses propositions au plan départemental et local.

C’est à ce prix, et avec des propositions convaincantes et responsables, que les Françaises et les Français adhéreront à nouveau aux valeurs de justice sociale, de progrès économique, de démocratie portées par les Socialistes.