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vendredi 26 mai 2017

Deux semaines décisives

La vie politique est parfois dure pour ses acteurs, très dure même. L’opinion publique n’en a que faire car pour un grand nombre de nos concitoyens, les responsables politiques méritent toujours le désaveu qui les frappe.

François Hollande a conduit une politique économique dont il savait qu’elle porterait ses fruits. On le constate aujourd’hui avec une baisse significative du chômage. Malheureusement, cela arrive trop tard et l’ancien Président de la République n’a pas pu bénéficier de cette amélioration. C’est son successeur qui en profitera.

Cette dureté de la vie politique contribue à mettre le Parti Socialiste dans une situation difficile. Après l’échec cuisant à l’élection présidentielle, l’incertitude pèse sur le résultat des législatives.

Les divisions à gauche, le populisme de Mélenchon, la trahison de tous ces anciens socialistes qui voient en Monsieur Macron le sauveur de leur avenir, tout cela contribue à désappointer les militants, les responsables, les élus qui restent fidèles aux valeurs portées par le Parti Socialiste. N’en déplaise à ses détracteurs, ces valeurs sont inextinguibles. Le choix par défaut, au 2ème tour de l’élection présidentielle par les électeurs de gauche qui ont voulu faire barrage à l’extrême-droite n’a pas rendu caduque la nécessité de justice et de progrès.

Or, il est évident que ce gouvernement installé par Monsieur Macron n’a pas cela comme objectif. Ce qui importe pour le nouveau Président de la République c’est d’avoir le plus grand nombre possible de députés se réclamant de lui pour « détricoter » les avancées sociales du quinquennat précédent.

Pour éviter cela, il reviendra aux électeurs et aux électrices qui, en mai, ont permis l’élection de Monsieur Macron et qui, dans le passé ont voté pour le Parti Socialiste, de contribuer, le 11 juin prochain, à l’élection du candidat socialiste de leur circonscription.

Le désappointement, le découragement n’ont pas leur place dans l’action politique. Dans ce domaine, rien n’est jamais définitif. Les deux semaines de campagne qui nous attendent permettront d’expliquer à nos concitoyens qu’il y a bien une différence entre la Gauche, la Droite et l’extrême-droite.

Les adeptes du « ni-ni » nous trompent.