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vendredi 10 mars 2017

Clarification

La participation, très offensive, de Benoît Hamon au débat télévisé d’hier soir aura permis incontestablement de clarifier les positions du candidat soutenu par le Parti Socialiste.

La pugnacité dont il a fait preuve m’a favorablement impressionné. Ni David Pujadas, ni François Lenglet, les « aiguillons » de service, n’ont réussi à déstabiliser le prétendant à la succession de François Hollande. Pour moi, c’est un bon point à son actif.

Il a pu, tout au long de cette émission, montrer qu’il existe bien une différence entre la Gauche qu’il représente par la volonté des électeurs de la primaire et la Droite de Monsieur Fillon ou de Monsieur Macron.

Oui, je l’ai dit et je le répète, Monsieur Macron est un candidat masqué de la droite. Comment pourrait-il en être autrement quand on est soutenu par Monsieur Madelin et quelques autres ? Ce n’est pas le ralliement de Bertrand Delanoé ou les hésitations de Claude Bartolone qui changent la donne.

On ne peut pas être ni de gauche, ni de droite : c’est une théorie qui ne peut que séduire les adversaires d’une politique de progrès social telle que la porte la Gauche française dans toutes ses composantes.

J’ai également constaté que Benoît Hamon prenait en compte la politique du quinquennat de François Hollande, en l’adaptant aux attentes de la société française, en 2017. Il devra sans doute aller plus loin et « inscrire l’espérance qu’il incarne dans la continuité de ce qui a été fait de positif ».

C’est le Premier Ministre, Bernard Cazeneuve, qui le lui a dit ainsi, hier, en se rendant au QG du candidat Hamon. Il devient en effet urgent que les socialistes, responsables, militants, électeurs, voient clairement que le successeur de François Hollande est bien Benoît Hamon.

Je le disais : la clarification est engagée. Elle doit continuer, se développer, se préciser. C’est à cette condition que l’on pourra affronter le 2ème tour, le 7 mai prochain.