Ainsi,
depuis le 14 mars, j’habite « les Hauts de France ». C’est ce qu’a
retenu le Conseil Régional où mes amis politiques ne sont pas représentés parce
que, le 6 décembre dernier, le Parti Socialiste a décidé de faire barrage à l’extrême-droite
en se retirant pour le deuxième tour.
Cette nouvelle
dénomination d’une nouvelle Région n’a donc pas été arrêtée par la Gauche mais
par la Droite, sans qu’elle se soit apparemment souciée de l’avis des
Socialistes.
C’est une
décision secondaire pourrait-on m’objecter. Je ne le crois pas car, dès lors,
comme le nom des communes ou des départements, le nom de ma Région est indéfiniment
inscrit, sinon dans le marbre, en tout cas dans les documents officiels.
Depuis que
le problème est posé, je me demande quel nom j’aurais choisi si j’avais dû
participer à la décision.
Le mot « Nord »
me plaisait bien car j’ai toujours été fier d’être nordiste. Il est vrai qu’une
confusion pouvait naître avec le Département. Il est vrai aussi que les
habitants du Pas de Calais, de la Somme, de l’Aisne ou de l’Oise auraient pu
mal vivre l’hégémonie nordiste ainsi consacrée.
La sagesse
voulait donc que l’on trouve une dénomination acceptable par tout le monde. Je l’approuve.
Il y aura
bien des grincheux.
Tant pis. Ils
doivent accepter la décision prise démocratiquement par les élus au nom des
citoyens qu’ils représentent.
Il n’empêche
que je regrette que l’avis des Socialistes n’ait pas été recueilli. Je ne
voudrais pas que cela devienne une habitude pour l’exécutif régional.