C’est le
mot de référence dans le monde politique d’aujourd’hui et chez ses
observateurs. C’est aussi bien vrai à droite qu’à gauche.
Laissons la
Droite se débrouiller avec ses nombreux candidats qu’il sera difficile de
départager si toutes les annonces de candidatures se confirment jusqu’à l’issue
d’un scrutin prévu en fin d’année.
Regardons à
gauche ce qu’il en est sans perdre de vue que le Président de la République en
place est socialiste, c'est-à-dire de gauche, sauf à lui dénier ce
positionnement au prétexte fallacieux d’un non respect d’engagements.
Cette question
a pris de l’importance avec le lancement d’une campagne en faveur de primaires
à gauche, campagne lancée par le journal Libération, relayant une initiative « citoyenne ».
Je mets ce
mot entre guillemets parce que j’avoue être irrité par ce genre de
comportement. J’en ai connu plusieurs au cours de ma vie politique depuis « Technique
et Démocratie » dans les années 70, en passant par « les Motivés »
au début des années 2000 et, les diverses initiatives récentes.
Cela pousse
régulièrement comme les radis puis cela disparaît sans qu’on sache pourquoi. C’est
tout simplement parce que de tels mouvements n’ont pas de bases idéologiques et
historiques.
Oui, j’avoue
être excédé par la génération spontanée de telles gesticulations qui
disparaissent après avoir semé la confusion.
Ces « messies »
des temps moderne, fortement encouragés aujourd’hui par les « réseaux
sociaux », ont peut-être de bonnes idées sur l’organisation de la vie
collective, c'est-à-dire la politique.
Si c’est le
cas, qu’ils s’engagent dans l’un des partis existants. Si aucun ne leur
convient, qu’ils créent le leur et affrontent les électeurs sur la base de
propositions touchant à l’ensemble des problèmes politiques de notre société.
Aujourd’hui,
pour certains, il faudrait des primaires à gauche. On retrouve parmi ces
agitateurs d’idées des responsables du Parti Socialiste.
Oublient-ils,
je le répète, que François Hollande est Président de la République, qu’il a été
désigné à l’occasion de primaires en 2011, que la Constitution lui permet d’exercer
un second mandat s’il le décide ?
Ces primaires
de 2011 ont donné les résultats que l’on connaît. Je ne voudrais pas qu’on les remette
en question.
Alors que
des résultats positifs en matière d’emploi viennent d’être connus, alors que la
France, sous l’impulsion de François Hollande, joue un rôle déterminant en
Europe et dans le monde, alors que les réformes structurelles de notre économie
commencent à porter leurs fruits, on viendrait publiquement contester la
politique menée pour satisfaire je ne sais quelle ambition.
Cessons de marcher sur la tête. Les primaires ne
sont pas d’actualité.