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mercredi 9 avril 2014

Défendons la Démocratie locale

Millefeuille, cette comparaison pâtissière de notre organisation administrative et territoriale que nous devons à Monsieur Sarkozy, a un côté péjoratif que je récuse. Il est repris aujourd’hui par le gouvernement et je le regrette.

Les Communes, les Départements, les Régions ont une histoire, vieilles de plus de deux siècles pour les deux premiers. Elle ne s’avale pas comme on déguste un gâteau.

La diminution du nombre de Régions est une bonne chose. Je l’ai réclamée à plusieurs reprises dans mes fonctions antérieures. François Hollande l’avait annoncée au début de l’année. Allons jusqu’au bout de la démarche. Ainsi, nos Régions deviendront des partenaires autorisés de l’Etat et de l’Europe.

Envisager la disparition des assemblées départementales relève de la démagogie. C’est satisfaire une prétendue élite qui considère la vie démocratique locale comme une empêcheuse de développement.

La Droite l’avait imaginée avec la création du conseiller territorial. Ce fut une des causes de son échec en 2012, les citoyens ayant entendu les critiques de cette initiative telles que nous les avons développées alors avec le soutien des élus locaux.

On met en avant des économies réalisées ainsi. Qu’on me dise d’abord qui assurera les services publics portés par les Départements et contrôlés démocratiquement par les assemblées élues. Si ces services sont transférés à d’autres niveaux, il faudra bien les financer. Il s’agit, je le rappelle, de la solidarité en direction des personnes âgées, de celles en situation de handicap ou de la protection de l’enfance. C’est aussi le cas des collèges ou des voieries intercommunales.

Je suis favorable à une rationalisation de la gestion des collectivités départementales.

Cela passe par une mutualisation des moyens entre deux ou plusieurs départements.

C’est cela qui permettrait des économies en garantissant le maintien de la démocratie locale.

C’est ce concept, celui de la Démocratie, que je défendrai toujours avec acharnement.