Depuis quelques jours, avec la nouvelle année, les échanges de vœux se multiplient. Les commentateurs et analystes politiques en tout genre nous annoncent les grands événements qui vont marquer l’année 2014.
Certains sont en effet connus. La date de leur réalisation est arrêtée, comme la Coupe du Monde de football, par exemple.
Beaucoup suscitent des supputations gratuites qui n’ont pas leur place dans une étude attentive de l’action politique. Cette dernière n’est pas une science exacte et, en politique, rien n’est jamais définitif.
Pour ce qui me concerne, et plus que jamais, j’entends soutenir l’action du Président de la République et du Gouvernement. Ce n’est pas la conséquence d’une admiration béate qui occulterait toutes critiques.
Ces dernières peuvent d’abord concerner des comportements, ceux des personnes en responsabilité, élus ou ministres, qui ne prennent pas en compte la nécessité de la cohérence et du collectif.
Les critiques peuvent aussi porter sur des initiatives de tel ou tel responsable. L’amnistie des banques ayant consenti des emprunts aux collectivités territoriales, imaginée par le Gouvernement et censurée par le Conseil Constitutionnel est un exemple de ces initiatives que je désapprouve.
Dans un autre domaine, le recours aux ordonnances envisagé en lieu et place de la loi ne me satisfait pas pleinement. J’attends de connaître la liste des sujets qui seraient ainsi traités avant de me prononcer.
Cette procédure ne peut se justifier que si il y a véritablement urgence. Ce concept ne peut-être apprécié qu’au coup par coup. Sur ce point, je veux croire que la sagesse l’emportera sur la passion.
Ainsi, l’année 2014 à peine commencée, on mesure l’ampleur de la tâche qui incombe à celles et ceux qui ont en charge notre vie collective.
A ceux là tout particulièrement ainsi qu’à mes concitoyens hellemmois, nordistes et français, je souhaite une très bonne année.
