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lundi 2 septembre 2013

Ne laissons pas faire

En cette rentrée, la situation internationale, et plus particulièrement la Syrie, retiennent l’attention de l’opinion.

La guerre civile qui a déjà provoqué la mort de 110 000 Syriens est à l’origine, en France, de réactions politiques, elles-mêmes représentatives de l’état d’esprit de nos concitoyens.

La Droite, une partie de la Gauche, quelques Socialistes réclament un débat au Parlement suivi d’un vote.

Qu’on le veuille ou non, ce n’est pas le véritable problème qui se pose.

Personne ne veut la guerre. C’est la chose la plus horrible qui soit. Les exemples sont trop nombreux au cours du siècle écoulé pour que nos concitoyens, quel que soit leur âge, n’expriment pas leur opposition à cette hypothèse.

Il n’est donc pas question de déclarer la guerre à la Syrie.

Dans ce pays, cependant, il est avéré que son dirigeant, Bachar Al Assad, tente d’écraser la révolte d’une partie de la population en utilisant des moyens plus que condamnables. L’usage de gaz toxiques sur des personnes, civiles de surcroît, est inacceptable.

Aucun pays démocratique, et parmi eux la France, ne peut rester indifférent et pratiquer la politique de l’autruche.

Que faire cependant ?

Quand une personne est en danger et qu’on le sait, ne pas intervenir est un délit.

Dans le cas présent, c’est tout un peuple qui est en danger de mort cruelle.

On connaît l’auteur de ces crimes atroces. Ne pas contribuer d’une façon ou d’une autre à l’arrêt de ces actes criminels, c’est se rendre coupable de non-assistance à population en danger.

Il est évident que la France ne peut, seule, mettre fin aux actes du dictateur syrien. C’est la communauté internationale qui est concernée.

Au sein de cette communauté, les pays qui bloquent le dispositif d’intervention sont autant coupables que l’auteur des actes criminels.

Alors, que l’opinion française se mobilise pour que, notamment, les dirigeants de la Chine et de la Russie figurent parmi ceux qui ne veulent pas être complices du génocide syrien.

Là est le véritable enjeu.