Pendant
que mes anciens collègues députés passaient leur dimanche à défendre l’un des
60 engagements de François HOLLANDE, le mariage pour tous, je participais à
deux manifestations marquées du signe de l’amitié et de la fidélité.
Ces
deux valeurs sont suffisamment rares dans le monde politique pour que l’on se
réjouisse de les rencontrer.
C’était
le cas à Loos-lez-Lille où la section du parti socialiste organisait un repas
convivial. J’y étais invité. J’y suis allé.
Le
député de Loos, mon ami Bernard ROMAN était retenu à l’Assemblée Nationale.
Cela m’a amené à présenter quelques réflexions politiques, après une
intervention du secrétaire de section, François VERDONCK, et du maire, Daniel
RONDELAERE.
En
quelques mots, j’ai évoqué le contexte politique, les 40 engagements sur 60,
réalisés ou engagés en moins de 9 mois, le Mali où la France contribue au
rétablissement de la Démocratie et des libertés ainsi que les sujets
d’actualité : le mariage pour tous ou la bataille engagée par le gouvernement
contre le chômage.
L’amitié
et la fidélité étaient aussi présentes à Ronchin. Il s’agissait de rendre
hommage à Michel MAZZOLA, adjoint au maire, décédé brutalement il y a un an.
M’exprimant
devant ses amis rassemblés pour cet hommage à un homme de culture et de
réflexion, j’ai souligné notamment la fidélité de cet ami à ses engagements, à
ses amis, au développement de la culture.
Oui,
l’amitié et la fidélité sont, à mes yeux, indispensables à l’action politique
si l’on veut que cette dernière soit conduite dans l’honnêteté.
Malheureusement,
la satisfaction immédiate d’intérêts personnels met à mal parfois le respect de
ces valeurs.
Parce
que je suis optimiste, je ne doute pas qu’elles constituent heureusement la
référence du plus grand nombre.