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mardi 29 mai 2012

Chaque chose en son temps

La prochaine échéance importante pour les Socialistes, au-delà des élections législatives, ce sera le Congrès.

La presse se fait l’écho de candidatures aux fonctions de Premier Secrétaire. Elle s’en fait l’écho parce que certains parlent.

Nous avons une Première Secrétaire, Martine Aubry, dont personne ne peut douter de sa volonté de voir la gauche majoritaire.

Même si, elle a laissé entendre qu’elle ne serait pas candidate à sa succession, ce n’est pas une raison suffisante pour que les ambitions s’affichent publiquement.

La seule ambition que nous devons avoir, c’est de faire élire le plus grand nombre de députés socialistes.

Le reste viendra après, dans le respect de nos règles.

De plus, avec l’élection de François Hollande à la présidence de la République et si le gouvernement est de gauche, le congrès devra être consensuel et rassembleur.

Le Congrès de Metz en 1979 fut calamiteux, en particulier pour celles et ceux qui ne s’étaient pas ralliés à la motion du Premier Secrétaire d’alors, François Mitterrand.

Avec Pierre Mauroy et d’autres, j’étais de ceux là.

Il n’empêche que quelques mois plus tard, le même François Mitterrand faisait de Pierre Mauroy son porte parole puis son Premier Ministre au lendemain de son élection.

Je range le congrès de Reims, en 2008, parmi les plus mauvais que nous ayons connus.

Pourtant, il a précédé l’élection d’un Président socialiste le 6 mai dernier.

Alors, Harlem, Jean-Christophe et sans doute quelques autres, n’allez pas plus vite que la musique. Le moment venu, les militants socialistes sauront faire le choix qui permettra à la gauche d’assumer les lourdes responsabilités que les électeurs lui ont confiées.