Aidons-nous !

Je suis Socialiste et je suis très attaché à la démocratie.

De ce fait, suis-je « social-démocrate » ?

C’est une question que je me suis toujours posé et davantage encore lorsque la comparaison est établie entre les Socialistes, en France, et les Socio-démocrates, en Allemagne ou dans les pays scandinaves.

Les commentaires vont bon train depuis quelques jours : François Hollande est-il social-démocrate ? Ceux qui répondent par l’affirmative considèrent qu’il mènera une politique plus modérée que s’il était « étiqueté » Socialiste.

Une chose est sûre : la crise que nous connaissons en France, en Europe et dans le monde n’est pas la résultante d’une politique socialiste ou socio-démocrate. Elle est bien de la responsabilité du libéralisme et du capitalisme.

Il ne s’agit pas de ressortir Marx et son analyse du « Capital » publiée en 1867.

Il n’empêche que ce système a, à nouveau, échoué. Pourtant, il réussit à se maintenir grâce au concours de responsables politiques inconséquents.

L’objectif de la gauche, aujourd’hui, est d’instaurer la justice dans toutes les décisions politiques.

Cette volonté de justice qui a tant fait défaut au cours des dernières années doit être en permanence la référence dans l’action politique du Gouvernement.

Evidemment, ça n’est pas chose facile si on ne dispose pas d’un minimum de moyens financiers.

Ceux-ci ne sont pas vraiment au rendez-vous. Le 6 mai dernier, avec l’élection de François Hollande, la tendance économique ne s’est pas inversée.

En France, comme en Europe, le processus est engagé. Notre Président de la République a clairement rappelé ses intentions, tant à Berlin qu’à Washington, en matière de croissance.

Aidons-le. Aidons-nous.

Les Françaises et les Français ont voulu le changement le 6 mai dernier. Il faut maintenant lui donner une majorité à l’Assemblée Nationale. C’est le « prologue » indispensable à la réussite du quinquennat et donc à la réussite de la France.