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vendredi 20 janvier 2012

Que veulent-ils ?

Cette question, je la pose à ces hommes et à ces femmes qui votent à gauche mais qui n’hésitent pas à tirer contre leur camp dans leurs expressions orales ou écrites.

Brocarder François Hollande, c’est d’abord servir la droite et l’extrême droite.

Cette question, je la pose aussi à quelques responsables du Parti Socialiste dont je tairai les noms pour ne pas en rajouter à l’impression de division qu’ils créent par leurs déclarations.

Qu’ils ne soient pas d’accord avec une approche de notre candidat ou avec la déclaration de tel ou tel « porte-parole », ils en ont le droit.

Par contre, ils ont le devoir de traiter ce désaccord en privé, avec le candidat lui-même ou avec celui qui est à l’origine d’une expression susceptible de critiques.

Il m’est déjà arrivé de le faire quand une prise de position me semblait nous porter préjudice.

La logique de nos institutions sous-entend une adhésion au candidat désigné.

C’est à lui que revient la responsabilité de l’arbitrage entre des théories divergentes.

Ce n’est pas à l’opinion de faire le tri.

Tout ce qui met en difficulté François Hollande, dans les 95 jours qui nous séparent du premier tour de l’élection présidentielle, nous affaiblit collectivement.

Je me réjouis que François Hollande et Martine Aubry aient réagi dans le même sens.

« Vous n’êtes pas obligés de vous commenter les uns et les autres » a recadré F. Hollande.

« Que ceux qui ont besoin de faire parler d’eux se taisent » a rappelé Martine Aubry.

Qu’on se le dise et qu’on l’applique.