Pour l’avoir fait pendant une vingtaine d’années, je dois dire que j’aimais bien ce contact direct, de quelques instants certes, avec des personnes très différentes les unes des autres. Etat et Département étaient côte à côte, sur un pied d’égalité. La convivialité était au rendez-vous.
Mais il fallait changer.
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Cette première semaine de 2012 a vu aussi une accélération de la campagne pour l’élection présidentielle.
Le président-candidat, comme à son habitude, s’est beaucoup agité. Il a fait donner ses chevau-légers et les critiques sont tombées en direction de François Hollande.
Ce dernier a démontré une nouvelle fois sa capacité à assumer la fonction qu’il ambitionne au nom des Socialistes et de la gauche rassemblée.
Dès les premiers jours de l’an nouveau, il publiait dans le journal Libération une adresse aux Français. « Il faut redonner à la France l’espoir qu’elle a perdu depuis trop d’années » a-t-il écrit notamment.
Oui, l’espoir, c’est ce dont nos concitoyens ont besoin, dans un monde confronté à une crise économique, sociale, monétaire, voir même morale de très grande importance.
On accuse François Hollande, à droite surtout, de ne pas faire de propositions. Manifestement, les porteurs de cet argument ne savent pas lire ou sont atteints de surdité.
A chaque fois qu’il s’exprime, François Hollande formule des propositions en réponse aux problèmes qui nous entourent.
Incontestablement, il est porteur de cet espoir que beaucoup portent en eux.
C’est le 22 avril et le 6 mai que nous pourrons passer de l’espoir à la réalité.
Alors, en cette période de vœux et pour cette année nouvelle que je souhaite à tous très bonne, que 2012 soit l’année du changement.