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lundi 19 décembre 2011

De la France à l’Europe

Des disparitions : Vaclav Havel, Césaria Evora, sans oublier le dictateur nord-coréen, ce sont des signes de la précarité de la vie humaine. Chacune d’entre elles oblige à se remémorer des événements de la vie internationale qui n’ont pas été sans conséquence sur notre propre pays.

Ainsi, le retour de la liberté et de la démocratie en République Tchèque comme dans d’autres pays du bloc soviétique, l’adhésion de cette ancienne Tchécoslovaquie à l’Union Européenne ont forcément contribué à créer un cadre dans lequel, aujourd’hui, les états membres de l’U.E. éprouvent bien des difficultés à trouver des solutions à la crise qui pèse sur nos concitoyens.

Résoudre des problèmes de cette nature à vingt sept est plus ardu que de le faire à six comme au début de la construction européenne.

Les difficultés sont d’autant plus dures à résoudre qu’il n’existe pas d’instance politique capable de prendre les décisions qui s’imposent.

Si le traité constitutionnel avait été adopté en 2005, peut-être aurions-nous davantage de possibilités.

Une majorité de Français en ont décidé autrement.

Je respecte ce choix même si je le regrette.

Car aujourd’hui, il faut en sortir et se mettre en situation de faire évoluer les institutions européennes.

Il n’y a rien à attendre de M. Sarkozy et de Mme Merkel.

Ils ont, l’un et l’autre, une vision politique de la société dans leurs pays respectifs qui est trop soucieuse de défendre des minorités privilégiées.

François Hollande, à l’inverse, est en phase avec les socio-démocrates allemands et les démocrates italiens pour faire évoluer la situation européenne.

Chaque état membre dont la France en tirera avantage.

Il y a là aussi un enjeu de taille dans l’élection présidentielle d’avril et mai prochain.

Ne laissons pas passer cette opportunité.