Le Sénat connaît donc une majorité de gauche.
Un sénateur socialiste peut prétendre présider cette assemblée parlementaire. Je souhaite que mon ami Jean-Pierre BEL accède à cette responsabilité.
Plusieurs commentateurs présentaient ce résultat comme un avertissement pour la Droite et pour M. Sarkozy. Ils se trompent. Ça n’est pas un avertissement, c’est une sanction.
Les Françaises et les Français, à travers le vote de leurs élus locaux, ont dit au gouvernement qu’ils en avaient assez.
Ce résultat est la conséquence d’une action politique menée depuis de nombreuses années.
Il s’agissait de créer les conditions pour qu’une majorité de gauche et notamment de Socialistes constitue le collège électoral sénatorial.
Dans ses fonctions de Premier Secrétaire pendant un peu plus de 10 ans, François Hollande a conduit le Parti Socialiste de victoire en victoire dans les villes grandes ou petites, dans les départements et dans les régions.
Dans le Nord, je me suis employé à être au plus près des préoccupations des maires dans mes fonctions de Président du Conseil Général. Les nombreuses réunions que j’ai organisées avec les élus locaux pour souligner les incohérences de la réforme des collectivités territoriales auront permis de convaincre de la nécessité de réformer différemment.
Pendant plusieurs semaines, Michel Delebarre, à la tête d’une liste de rassemblement de la gauche, a mené une campagne dynamique.
Ainsi, tous les éléments étaient rassemblés pour que la victoire soit au rendez-vous.
Et elle le fut.
