Bien que le calendrier ne prévoie le dépôt officiel des candidatures aux primaires qu’à partir du 28 juin prochain, bien que ce même calendrier ait fixé l’élection de notre candidat au 9 octobre, il semble que l’on connaisse actuellement une fébrilité certaine chez quelques responsables socialistes.
Elle est la conséquence de la situation new-yorkaise.
Celles et ceux qui se réjouissaient, à juste titre, de la perception très positive de leur champion dans l’opinion, vivent douloureusement cette période. Certains voudraient même que l’on attende, espérant sans doute ainsi un hypothétique et improbable revirement.
D’autres ont immédiatement tourné la page, oubliant en quelques instants celui qu’ils portaient aux nues.
Réalisme ou cynisme, je laisse à chacun le soin d’apprécier.
Je regrette pourtant que cela les amène à concentrer leurs attaques sur l’un des nôtres, François Hollande.