Résister et anticiper : c’est ce qui caractérise un homme d’Etat, selon François Mitterrand.
Le quinzième anniversaire de la disparition de celui qui fut le premier Président de la République de gauche, élu au suffrage universel, et le seul à ce jour, aura été l’occasion de rappeler les grandes lignes de l’action politique de François Mitterrand.
Pierre Mauroy, à Lille samedi matin, a rappelé la qualité première du Président Mitterrand qui fut d’abord de rassembler.
On se prend à rêver qu’aujourd’hui, nombre de ceux qui prétendent exercer cette fonction suprême aient d’abord cette ambition : rassembler les Socialistes, rassembler la Gauche, rassembler une majorité de Françaises et de Français pour une autre politique.
Pour y arriver, il conviendrait que ces prétendants, ne nous disent pas qu’ils ont envie d’exercer ce mandat présidentiel mais qu’ils répondent à cette simple question : « Suis-je en situation de servir la France et ses habitants » ?
Malheureusement, la préoccupation première de quelques uns est d’abord de servir leur ambition sans tenir compte de l’intérêt collectif.
A ce rythme-là, nous pouvons d’ores et déjà imaginer le résultat.
Oui, il faut résister à toutes les pressions internes et externes et ne pas se laisser dicter une ligne d’action par les sondages.
Il faut anticiper et proposer des réponses : le projet des Socialistes répondra–t-il à cet objectif ? Je le souhaite vivement.
Il faut rassembler le plus largement possible. Le rôle de fédérateur n’est pas facile à tenir. Il l’est encore moins si l’on part d’a priori qui consistent à rejeter celui ou celle qui exprime un avis différent.
Ne confondons pas unité et uniformité.
Le quinzième anniversaire de la disparition de celui qui fut le premier Président de la République de gauche, élu au suffrage universel, et le seul à ce jour, aura été l’occasion de rappeler les grandes lignes de l’action politique de François Mitterrand.
Pierre Mauroy, à Lille samedi matin, a rappelé la qualité première du Président Mitterrand qui fut d’abord de rassembler.
On se prend à rêver qu’aujourd’hui, nombre de ceux qui prétendent exercer cette fonction suprême aient d’abord cette ambition : rassembler les Socialistes, rassembler la Gauche, rassembler une majorité de Françaises et de Français pour une autre politique.
Pour y arriver, il conviendrait que ces prétendants, ne nous disent pas qu’ils ont envie d’exercer ce mandat présidentiel mais qu’ils répondent à cette simple question : « Suis-je en situation de servir la France et ses habitants » ?
Malheureusement, la préoccupation première de quelques uns est d’abord de servir leur ambition sans tenir compte de l’intérêt collectif.
A ce rythme-là, nous pouvons d’ores et déjà imaginer le résultat.
Oui, il faut résister à toutes les pressions internes et externes et ne pas se laisser dicter une ligne d’action par les sondages.
Il faut anticiper et proposer des réponses : le projet des Socialistes répondra–t-il à cet objectif ? Je le souhaite vivement.
Il faut rassembler le plus largement possible. Le rôle de fédérateur n’est pas facile à tenir. Il l’est encore moins si l’on part d’a priori qui consistent à rejeter celui ou celle qui exprime un avis différent.
Ne confondons pas unité et uniformité.
