Même si l’actualité politique de ce week end et de la semaine à venir justifierait des commentaires, je souhaite aujourd’hui revenir sur une initiative que je considère comme inadmissible.
Il s’agit du couvre-feu décidé par le maire UMP de Nice, par ailleurs ministre du Gouvernement SARKOZY, couvre-feu qui concernera les mineurs de 13 ans.
C’est le seul moyen qu’a trouvé cette personnalité politique pour « aider les jeunes ». C’est, en effet, plus facile de demander à la police de sanctionner et de pourchasser que de financer des éducateurs qui aideraient ces jeunes à se remettre dans une logique de vie sociale acceptable.
Evidemment, cela a un coût. Mais si des gamins ou des gamines de moins de 13 ans se trouvent dans la rue au-delà d’une heure tardive en soirée, c’est qu’il y a des raisons qu’il convient d’abord d’analyser.
Ce n’est donc pas en se réfugiant derrière une intervention de la police que les problèmes trouveront leurs solutions. C’est plus facile de montrer ses biceps que son intelligence.
Dans le cas présent, on voit bien qu’à Nice le maire ministre veut montrer sa force au détriment d’une volonté politique éducative.
Cela n’est pas surprenant de la part d’un membre d’un gouvernement qui cesse d’assurer la formation des enseignants en fermant les IUFM, qui met fin à l’enseignement de l’histoire aux lycéens poursuivant des études scientifiques et qui supprime à tour de bras des postes d’enseignants et d’éducateurs.
Nous avons là, en grandeur réelle, dans la 4ème ville de France, l’illustration d’une politique qui sacrifie la jeunesse. C’est inacceptable.
Il s’agit du couvre-feu décidé par le maire UMP de Nice, par ailleurs ministre du Gouvernement SARKOZY, couvre-feu qui concernera les mineurs de 13 ans.
C’est le seul moyen qu’a trouvé cette personnalité politique pour « aider les jeunes ». C’est, en effet, plus facile de demander à la police de sanctionner et de pourchasser que de financer des éducateurs qui aideraient ces jeunes à se remettre dans une logique de vie sociale acceptable.
Evidemment, cela a un coût. Mais si des gamins ou des gamines de moins de 13 ans se trouvent dans la rue au-delà d’une heure tardive en soirée, c’est qu’il y a des raisons qu’il convient d’abord d’analyser.
Ce n’est donc pas en se réfugiant derrière une intervention de la police que les problèmes trouveront leurs solutions. C’est plus facile de montrer ses biceps que son intelligence.
Dans le cas présent, on voit bien qu’à Nice le maire ministre veut montrer sa force au détriment d’une volonté politique éducative.
Cela n’est pas surprenant de la part d’un membre d’un gouvernement qui cesse d’assurer la formation des enseignants en fermant les IUFM, qui met fin à l’enseignement de l’histoire aux lycéens poursuivant des études scientifiques et qui supprime à tour de bras des postes d’enseignants et d’éducateurs.
Nous avons là, en grandeur réelle, dans la 4ème ville de France, l’illustration d’une politique qui sacrifie la jeunesse. C’est inacceptable.
