Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin tombait. Au-delà de cet élément matériel, la démolition d’une séparation physique en pierres et en béton, ce sont bien entendu toutes les conséquences politiques, humaines, culturelles qui en découlaient qui sont à retenir.
Cet évènement marquait la fin de la division européenne qui a marqué une grande partie du 20ème siècle. Ce fut la guerre meurtrière 39-45 puis la guerre froide entre l’Est et l’Ouest.
Aujourd’hui, l’Europe est en situation de constituer un ensemble géopolitique dont le rôle est important en regard du reste du monde. Malheureusement, elle a raté quelques rendez-vous d’importance ce qui permet au libéralisme cher à notre gouvernement et à notre Président de marquer des points.
Cette chute du mur a eu également une signification pour les Socialistes et les Socio Démocrates qui, depuis 1917, étaient en désaccord avec l’analyse communiste de la société.
Les Socialistes français qui, en 1920, n’avaient pas accepté les conditions posées par l’Internationale communiste pouvaient, à juste titre, considérer que les évènements leur donnaient raison.
Cela n’a pas mis fin pour autant au pluralisme de la pensée, à gauche. Heureusement.
A gauche, aujourd’hui, en France, ce pluralisme de la pensée est une réalité. Ce doit être une force à condition que cette gauche soit capable de se rassembler pour agir.
Les rendez-vous électoraux qui nous attendent, les élections régionales notamment, seront une bonne occasion de témoigner de notre capacité à valoriser ce qui nous est commun.
Si nous y parvenons, quelle belle référence ce sera dans vingt ans.
