Réagissez !

vendredi 17 octobre 2008

Refuser la misère

Une semaine s’achève avec son lot d’évènements d’importance inégale certes, mais qui tous ont eu et auront des conséquences sur notre avenir.

Une semaine s’achève par la « journée mondiale du refus de la misère ».

N’est-ce pas la pire des injustices que de laisser des hommes, des femmes, des enfants dans la misère alors que d’autres vivent dans l’opulence et cela malgré la crise.

Une crise monétaire et financière internationale devant laquelle la France et l’Europe ont su réagir.

Avec les députés socialistes, je ne me suis pas opposé au plan proposé par le gouvernement. Après débat entre nous, mais n’est-ce pas normal (je dis cela par rapport aux commentaires de certains journaux se complaisant à décrire les pseudo- divisions des socialistes), nous avons opté pour l’abstention, marquant ainsi notre accord pour une solution européenne mais manifestant aussi notre opposition à la politique Sarkozy-Fillon qui favorise les riches et maintient les plus défavorisés dans les difficultés.

J’ai été choqué que deux députés socialistes du Nord ne suivent pas la décision collective arrêtée démocratiquement par les députés socialistes. L’un de ces deux camarades est signataire de la motion 4 qui préconise « le sens du collectif dans le Parti ». Ce n’est manifestement pas ce qu’il a fait.

D’autres responsables, congrès oblige, ont critiqué François HOLLANDE. L’un d’entre eux l’a accusé d’avoir changé de position et de s’être rallié à l’abstention pour le vote parlementaire alors que c’est sur sa proposition que les députés socialistes se sont prononcés à une large majorité.

J’ai lu aussi qu’on reprochait à notre Premier Secrétaire de ne pas avoir réuni le Bureau du Parti pour prendre une décision. Le temps ne le permettait pas. De plus, les députés et sénateurs socialistes ne seraient-ils pas capables d’arrêter une position responsable ?

En d’autres termes, j’observe que pour certains, l’enjeu du Congrès est moins de faire triompher un point de vue quant à l’orientation du Parti que de critiquer l’action de François HOLLANDE, action à laquelle d’ailleurs ils ont été mêlés au cours des années écoulées.