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mardi 5 décembre 2006

Un pseudo nouveau souffle pour Sarkozy

L’actualité nous apprend que l’ancien dictateur chilien Pinochet est à l’agonie. A chaque fois que ce sinistre personnage revient sur le devant de la scène internationale, je me remémore cette terrible journée du 11 septembre 1973. Ce jour-là, la démocratie, la liberté étaient interrompues brutalement au Chili. Salvador Allende, son Président, disparaissait dans les conditions dramatiques que l’on connaît.

J’allais être élu Conseiller Général pour la première fois quelques jours plus tard. La mort d’Allende me laissait alors un immense sentiment de déception malgré mon élection.

Trente trois ans après, c’est une femme socialiste, Michèle Bachelet, qui préside ce grand pays d’Amérique latine. Ségolène Royal est allée la soutenir, pendant sa campagne électorale, il y a quelques mois. Les critiques n’avaient pas manqué de s’exprimer alors comme elles le font aujourd’hui en regard des contacts que notre candidate a établis en quelques jours avec les représentants des pays protagonistes de la situation dramatique du Moyen Orient : le Liban, la Palestine et Israël.

Par ce voyage, Ségolène Royal a montré son courage en même temps que sa détermination à ne pas se laisser enfermer dans des schémas convenus. La diplomatie française n’appartient pas exclusivement à la droite libérale. Avec Ségolène Royal, les Socialistes ont témoigné de leur engagement pour installer la paix au Moyen Orient.


Au plan national, la droite sarkozienne tente de trouver un nouveau souffle.

Chaque semaine, à l’Assemblée nationale, j’observe le découragement qui gagne les députés de droite. Ils mesurent les effets négatifs du comportement de leur champion.

Pour reprendre la main, Sarkozy fait parler ses lieutenants qui ont mission de dévaloriser la candidate socialiste, n’hésitant pas à utiliser des arguments sexistes. Lui, dans le même temps, se donne une image de sérénité.
Cela ne trompe personne et son caractère agité reprend vite le dessus.


Au plan local, les nombreuses personnes que je rencontre dans les communes de ma circonscription ont tous les mêmes préoccupations : l’emploi, pour eux-mêmes ou pour un de leurs proches, le logement, la santé, la formation.

Ce sont autant de sujets qui constituent notre vie quotidienne. Les réponses existent. Avec le soutien du plus grand nombre, nous pourrons les mettre en œuvre dans quelques mois.