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jeudi 7 janvier 2021

Si la Démocratie m’était contée

Depuis l’élection démocratique de Hitler, en 1933, en Allemagne, on sait combien ce mode de fonctionnement politique, la Démocratie, peut être remis en question. L’Histoire a montré ce qu’il en advenait par la volonté d’un individu d’asseoir une autorité d’où est exclue la liberté.

Hier, c’est aux Etats-Unis, la plus grande Démocratie du monde comme on la dénomme généralement, que des évènements inqualifiables nous ont fait prendre conscience que là aussi un individu pouvait manipuler des foules et faire basculer un pays. TRUMP portera désormais dans son pays et devant le monde entier l’image d’un personnage voulant remettre en cause par la force les résultats d’une décision des citoyens.

Certes, le fonctionnement des institutions américaines est complexe. L’histoire de ce grand pays constitué de 50 Etats fédérés, créé il y a un peu plus de deux siècles, 238 ans, nous donne la clé de ce fonctionnement. Il n’en demeure pas moins que les citoyens peuvent valablement s’exprimer et faire valoir leurs voix. Il aura suffi qu’un homme ne reconnaisse pas l’élection de son challenger pour que des américains se transforment en forcenés. Ils auront été manœuvrés par un « zigoto » sans scrupule, se comportant tout au long du mandat écoulé en irresponsable politique.

Et en France, dira-t-on ? Là encore, l’Histoire nous rappelle quelques évènements qui ont menacé sévèrement notre Démocratie qui plonge ses racines dans la Révolution de 1789. L’émeute du 6 février 1934, le putsch des Généraux à Alger, le 21 avril 1961, nous montrent que notre pays n’est pas à l’abri de troubles aux conséquences dramatiques pour la République.

Il ne s’agit pas d’être alarmiste, encore moins complotiste. Il ne serait pas raisonnable de désigner tel ou tel responsable politique d’aujourd’hui, une organisation plutôt qu’une autre. On observera simplement que partout dans le monde où des attaques à la Démocratie se sont produites en réussissant parfois, ces attaques ont été engagées par des extrêmes, de droite comme prétendument de gauche.

A l’heure où les « réseaux sociaux », dont l’usage excessif ou malveillant est un véritable sida intellectuel de notre société contemporaine, contribuent à propager des fausses informations, relaient des appels à des actions inconsidérées, on ne sera jamais assez vigilant en regard des menaces qui pèsent toujours sur la Démocratie.

Les citoyens susceptibles d’être inquiets doivent savoir que des formations politiques, dans notre pays, sont mobilisées en permanence pour le respect du Droit et des institutions. Parmi celles-ci, le Parti Socialiste qui a toujours été à l’avant-garde des défenseurs de la Démocratie, continuera d’exercer cette vigilance indispensable.