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vendredi 3 novembre 2017

Corriger l'erreur


Hier, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi de finances rectificative pour 2017. Il sera soumis au Parlement prochainement qui le votera.


Il s’agit en effet de faire rentrer dans les caisses de l’Etat les moyens de rembourser aux entreprises la contribution de 3 % sur les revenus distribués aux actionnaires, contribution décidée en décembre 2015, pour 2016 et renouvelée pour 2017. Ce remboursement sera la conséquence d’une décision de la Cour de Justice européenne, le 17 mai dernier, et du Conseil Constitutionnel, le 6 octobre.

Que n’a-t-on entendu ces derniers temps, de la part de membres du Gouvernement, Messieurs LE MAIRE et CASTANER notamment, pour s’en prendre au gouvernement précédent.

Cela en était indécent et a amené Bernard CAZENEUVE à rappeler quelles avaient été les responsabilités, alors, du Président de la République d’aujourd’hui, de son Secrétaire Général à l’Elysée, du Ministre porte-parole du gouvernement, ancien député socialiste qui avait voté la disposition fiscale annulée.

Pour « rattraper » la bévue commise alors qu’il était en charge des finances auprès de François HOLLANDE, M. MACRON a décidé d’une contribution de 15 % du montant de l’impôt sur les sociétés, pour les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 1 milliard d’euros. On en compte 320 qui seront assujetties à cette taxe qui devrait être exceptionnelle et pour une fois seulement.

Si le produit perçu correspond à ce qui est prévu, le gouvernement aurait tort de ne pas renouveler cette disposition l’an prochain.

Ce qui me fait sourire, c’est que les critiques d’hier se sont tues quand il s’est agi de décider cette augmentation.

Il est vrai que le pouvoir en place pouvait considérer l’avenir avec quiétude. En effet, les statistiques économiques sont rassurantes. Le produit intérieur brut de notre pays a progressé de 0,5 % au troisième trimestre. Cette progression est intervenue pour la quatrième fois consécutive en 1 an.

Comme pour la baisse significative du nombre de demandeurs d’emplois en septembre, on voudra bien reconnaître que c’est bien là la conséquence de la politique conduite par François HOLLANDE.

C’est une satisfaction que j’invite à partager tous les détracteurs, frondeurs et contestataires que l’on a connus au cours du quinquennat précédent.

Certaines et certains se sont précipités dans les bras de Jupiter. Ce n’était pas un bon calcul.