Réagissez !

lundi 4 juillet 2016

Eh, oh, la Gauche !

La Gauche, en France, est divisée.

C’est un euphémisme que de le dire ainsi. Cette situation n’est malheureusement pas nouvelle. Depuis qu’elle s’est organisée à travers des partis politiques, des syndicats, les divergences d’analyses l’ont emporté sur la recherche de l’efficacité.

On peut s’interroger et se demander si cette division chronique n’a pas atteint son paroxysme au cours de cette législature. On aura vécu, depuis 2012, dans un affrontement permanent entre l’idéal et la réalité.

J’ai toujours considéré que cette situation ne correspondait pas à une fatalité. On l’a constaté à plusieurs reprises depuis plusieurs décennies. Aujourd’hui, plus que jamais, le principe fondamental de l’union demeure la référence : quand la Gauche est divisée, elle perd. Pour gagner, elle doit se rassembler.

La question est donc posée au peuple de gauche : l’action du Président de la République et de son gouvernement est-elle progressiste ou conservatrice ? La réponse est évidente. Il suffirait, pour s’en convaincre, d’observer la hargne manifestée par la Droite pour dénoncer la politique du gouvernement. On vient de le constater à l’occasion du débat au Sénat sur le projet de loi consacré aux droits des salariés.

Qui pourrait, de bonne foi, nous dire que la Gauche et la Droite c’est la même chose ?

Certes, l’idéal est loin d’être atteint. Je renvoie à la définition de ce concept dans le dictionnaire : c’est un « modèle d’une perfection absolue ». Or, la perfection, chacun le sait, est très difficile, voire impossible à atteindre.

Pour en revenir à la conjoncture politique du moment, les hommes et les femmes de gauche de ce pays devront, dans les quelques mois qui nous séparent des échéances électorales de 2017, se déterminer pour faire le choix, soit du retour de la Droite au pouvoir, soit d’une continuité de la politique de gauche que conduit François Hollande.

Ce soir, à Lille, toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas que l’on remette en question tous les acquis sociaux, économiques, culturels de ces quatre années écoulées, se retrouveront pour dire avec force : « Eh, oh, la Gauche, continuons de construire un avenir de progrès ».