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vendredi 11 avril 2014

Servons la Gauche, servons la France

Je mets beaucoup d’espoir dans l’action du gouvernement de Manuel Valls. Ce sentiment est partagé par beaucoup de nos concitoyens, surtout chez ceux qui, ayant voté pour François Hollande et sa majorité parlementaire, s’impatientent de ne pas constater plus vite les changements spectaculaires qu’ils attendaient.

Je constate cependant, et cela me préoccupe beaucoup, que quelques élus de Gauche, socialistes ou autres, des responsables du PS expriment des réserves a priori. Ils prétextent un discours du Premier Ministre pas assez à gauche.

Cela m’interpelle car je revendique d’être un homme de gauche. C’est dire que je veux le progrès social, la démocratie, la liberté, l’égalité, la justice, toutes ces valeurs qui font la différence entre la Gauche et la Droite.

Cela m’interpelle car je ne trouve pas ce qui, à travers des déclarations, pourrait être envisagé différemment de la politique mise en œuvre par le gouvernement.

D’ailleurs, les cassandres qui s’expriment ne font que cultiver l’art de la parole. Ils ne mesurent pas ce que pourraient être pour la France dans l’Europe des décisions prétendument de gauche mais qui ne tiendraient pas compte de la réalité économique et financière de notre pays.

Faut-il une augmentation significative du pouvoir d’achat ? Oui, assurément, et le plus tôt sera le mieux. Encore faut-il que les conditions le permettant soient remplies et ça n’est pas le cas. La crise pèse toujours lourdement sur notre présent et notre avenir.

Faut-il mettre fin à la crise et à ses conséquences ? Là encore, c’est évident.

Cependant, il convient d’abord de créer l’environnement économique qui l’autorisera.

C’est ce que proposent François Hollande et Manuel Valls à travers le pacte de compétitivité et de solidarité. Les deux mots ont leur importance et doivent être étroitement liés.

Le rejeter a priori, mettre en doute sa capacité à faire évoluer la situation, ce n’est pas servir la Gauche, ce n’est pas servir la France.