Dans deux semaines exactement nous connaîtrons les résultats du premier tour des élections municipales.
Dans quelques communes, une liste l’emportera dès le 23 mars.
Les conseillers élus pourront élire le maire.
Ailleurs, il faudra un deuxième tour et le jeu des alliances sera ouvert.
Dans cette période, les supputations vont bon train. Quels seront les résultats dans les grandes villes, Paris, Lyon, Marseille, Lille et beaucoup d’autres ?
Pour Lille, je ne suis pas inquiet : Martine Aubry a un bon bilan, un bon programme et elle est reconnue comme un bon maire par les Lillois. Dans les communes moyennes comme on les appelle, est-ce que le vote partisan l’emportera sur le choix des personnes ? C’est une approche qui varie d’une commune à l’autre.
A toutes ces questions les électeurs répondront dans le secret de l’isoloir.
Les contacts que j’ai, les conversations que je mène sur le territoire où j’ai sollicité le suffrage de mes concitoyens a de nombreuses reprises ne me permettent pas d’être assuré d’un résultat plutôt que d’un autre.
Des insatisfactions s’expriment assez régulièrement. Elles font partie du scénario habituel d’une campagne électorale. Je les ressens cependant plus vives que lors des consultations précédentes.
Le réalisme ayant toujours été l’une de mes références, je ne veux pas tomber dans les travers du pessimisme : l’action politique doit toujours être conduite avec détermination et enthousiasme et, surtout sans sectarisme.
Comme tous les observateurs de la vie publique, j’attends les résultats de ce premier tour, dans deux semaines disais-je, pour bien analyser l’attente de nos concitoyens.
C’est à partir de cela que nous pourrons, collectivement, préparer les prochaines étapes de l’action politique nécessaire à nos territoires et à notre pays.
