C’est la qualité première des propos de François Hollande, hier, à la télévision. Il a aussi fait preuve de pédagogie et a montré sa détermination à régler les questions économiques, sociales et internationales.
C’est une attitude que les commentateurs auraient dû s’appliquer à valoriser plutôt que de « pinailler » sur ce que le Président de la République a dit ou n’a pas dit.
Ce dernier a incontestablement mis en pratique la doctrine de Jean Jaurès : l’idéal et la réalité.
L’idéal, c’est de tendre vers une société plus juste, plus humaine. C’est de mettre en œuvre une politique qui permettra aux Français, aux plus jeunes en particulier, de vivre mieux à la fin du quinquennat qu’au début.
La réalité, c’est la crise dont l’ampleur n’est plus à démontrer, dont la durée est plus longue que ce que l’on pouvait espérer.
Cette crise n’a pas débuté en mai 2012, au moment de l’alternance.
Elle ne touche pas que la France mais plusieurs régions du monde et, notamment, tous les pays de l’Union Européenne.
Pour permettre à la France de sortir de cette difficile période, François Hollande, son gouvernement, sa majorité parlementaire, ont mis en œuvre des « outils », pour reprendre l’expression du Président.
Plutôt que de se gausser de ce vocabulaire, comme le font certains, les mêmes feraient mieux, soit de proposer d’autres moyens compatibles avec la volonté de justice qui anime François Hollande et son équipe, soit d’utiliser ce qui est à leur disposition pour améliorer la situation de nos concitoyens.
Les élus locaux de droite comme de gauche favoriseront-ils la création d’emplois d’avenir ?
Les chefs d’entreprises passeront-ils des contrats de génération pour embaucher des jeunes ou utiliseront-ils les moyens d’investir qui leur sont proposés ?
Une réponse positive à ces questions permettra cet infléchissement de la courbe du chômage dans les mois à venir.
