La période électorale est derrière nous. Est arrivé le moment, pour les Socialistes, de se mettre en situation d’accompagner le Gouvernement et le Président de la République dans la mission que leur ont confiée les Français : celle de gouverner la France.
Cela passe par un Congrès, le congrès ordinaire. Le dernier rendez-vous de cette nature a eu lieu à Reims en 2008.
Je n’en conserve pas un très bon souvenir : François HOLLANDE décidait d’abandonner ses fonctions après plus de dix années passées à la direction du Parti. Quatre motions principales étaient soumises au vote des militants. Chacune obtenait plus ou moins 25% des suffrages. La synthèse ne fut pas trouvée au Congrès lui-même et Martine AUBRY fut désignée comme Première Secrétaire.
Quatre ans plus tard, le paysage politique a considérablement changé.
François HOLLANDE, que certains considéraient comme ayant fait son temps, est devenu Chef de l’Etat. Une majorité de députés socialistes a été élue à l’Assemblée Nationale.
Il est du devoir des Socialistes, qu’ils soient aux responsabilités ou simples militants comme je le suis devenu, d’accompagner l’action gouvernementale.
On aurait pu imaginer, par exemple, des initiatives du Parti en regard de la Conférence sociale du début de cette semaine ou de la concertation engagée dans le domaine de l’Education Nationale.
C’est une bonne chose que Jean-Marc AYRAULT et Martine AUBRY proposent ensemble une contribution. Cela ne réglera pas tout et, en particulier, la question de la gouvernance du Parti lui-même. Si notre Première Secrétaire confirme ses intentions de ne pas solliciter un nouveau mandat, son successeur se devra de rassembler toutes les sensibilités ainsi qu’on les appelle.
Elles s’étaient manifestées à Reims. Elles se sont exprimées au moment des Primaires. Une ligne a été choisie à ce moment-là.
Il nous appartient de la suivre.
