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samedi 13 octobre 2007

Il n'y a pas de justice.

Dans mon blog de début de semaine, je dénonçais le libéralisme au service de l’injustice.

Plusieurs événements, ces derniers jours, ont montré que la justice pouvait servir le libéralisme.

Je ne retiendrai que ce scandale d’Etat que constitue la vente très profitable des actions d’EADS par quelques capitalistes bon teint. Ce sont des personnes qui ont fait des profits considérables avec la complicité du gouvernement d’alors, gouvernement dont l’omni-président d’aujourd’hui était membre. Qui plus est, parmi les présumés coupables du délit d’initié figure le « frère » (c’est ainsi qu’il le nomme) du Président de la République, Monsieur LAGARDÈRE.

Comment ne pas être outré par de tels comportements quand on a, comme c’est mon cas, la responsabilité d’accompagner dans leurs difficultés, les 74 000 allocataires du RMI dans le Nord.

Il n’y a pas de justice !


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A propos de justice, j’ai entendu, hier matin, le Premier Ministre et sa Garde des Sceaux, nous présenter la réforme de la carte judiciaire dans le Nord.

En les écoutant, je me demandais si ces gens là, comme disait Jacques BREL, ont conscience des besoins de justice de nos concitoyens.

Certes, il y a les tribunaux. Il y a aussi et surtout l’injustice sociale que le gouvernement SARKOZY – FILLON ne corrige pas. Bien au contraire, je pense qu’il l’aggrave.

A l’occasion de cette réunion, j’ai pu dire au Premier Ministre que ce dont nous avions besoin dans le Nord, c’était moins d’une réforme de la carte judiciaire que de moyens humains mis en œuvre par l’Etat, pour servir les nordistes. Plus de policiers, plus de magistrats, plus de médecins et d’infirmières, plus d’enseignants : voilà ce que veulent les nordistes. Ils n’ont que faire de l’agitation médiatisée de leur Président.

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La semaine prochaine sera triste puisque mardi auront lieu les obsèques de ce jeune sapeur-pompier volontaire, père de trois enfants, mort en combattant un incendie à Bailleul.

Je serai présent pour témoigner de la solidarité des responsables politiques vis-à-vis de ces collaborateurs qui mettent leur vie en danger pour secourir les autres.

C’est une leçon de courage que l’on voudrait voir retenue par beaucoup.