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lundi 1 mars 2021

Appel au bon sens

La vie démocratique d’un pays comme la France est marquée par les rendez-vous électoraux qui se succèdent. Le système français est tel que l’on vote fréquemment, quasiment tous les ans.

La crise sanitaire que nous traversons et la pandémie qui en découle perturbent quelque peu le dispositif. Des élections sont reportées sans que l’on soit sûr qu’elles se dérouleront à la nouvelle date arrêtée. D’autres voient les deux tours, tels qu’ils sont généralement prévus par la loi électorale se dérouler à plusieurs mois d’intervalle. 

Tout cela n’empêche pas les supputations en tout genre de fleurir. Les commentaires vont bon train sur les candidatures et sur les résultats prévisibles pour certains, possibles pour d’autres. Cela alimente le débat mais fait parfois oublier l’essentiel : des élections pour quoi faire ?

Répondre à cette question, c’est revenir aux fondements de la vie politique. Des conceptions différentes de l’organisation de la vie collective s’affrontent. La liberté d’expression permet la confrontation des propositions formulées. De tout temps sont apparues clairement des divergences entre les défenseurs du progrès et de la justice sociale et les partisans d’un changement limité seulement lorsque c’est nécessaire et non par anticipation. En d’autres termes, les citoyens sont invités à choisir entre la Gauche et la Droite.

En 2017, le candidat  devenu  Président  de  la  République  a  prétendu  « gommer » cet antagonisme en défendant la thèse du « ni-ni ». C’était une tromperie majeure et la politique qu’il mène depuis quatre ans témoigne de ses orientations libérales et mondialistes.

De plus, sa gouvernance démontre trop souvent une conception autoritaire du pouvoir telle qu’on a pu la connaître dans notre Histoire. Mais l’actuel Chef de l’Etat n’est, ni le Général DE GAULLE, ni Napoléon BONAPARTE.

Laissons la Droite se positionner par rapport à cette situation. Monsieur MACRON n’est pas vraiment issu de ses rangs même si la politique qu’il conduit n’est pas éloignée de ce qu’on a connu sous les présidences SARKOZY, CHIRAC ou GISCARD D’ESTAING.

J’entends bien ceux qui exprimeront leurs réserves, parfois même leur hostilité, aux différents courants de pensée de la Gauche. C’est vrai qu’ils sont nombreux, trop nombreux même avec des responsables qui sont convaincus, pour chacun d’entre eux, qu’ils incarnent la Gauche dans son ensemble.

C’est un comportement suicidaire. De nombreux observateurs le soulignent. Une grande majorité d’électrices et d’électeurs de gauche réclame l’union entre toutes les sensibilités progressistes.

On n’y est pas encore, même si cela est toujours possible. Il suffirait simplement que le bon sens l’emporte.