Journée
de deuil national, ce lundi, même s’il n’est pas décrété officiellement :
la France rend hommage, par le Président de la République, aux treize
militaires victimes d’un accident d’hélicoptères au Mali. Une enquête en cours
déterminera les circonstances de cet accident et permettra de savoir si les
djihadistes en sont à l’origine, comme ils le revendiquent.
Quelles
que soient les causes de ce drame, ces soldats morts sur un théâtre
d’opérations de guerre, ont payé de leur vie l’engagement de la France dans la
défense de la Liberté et de la Démocratie.
Car
c’est bien de cela dont il s’agit. Lorsque François HOLLANDE, alors Chef de
l’Etat, décide en janvier 2013 d’envoyer les troupes françaises au Mali pour
stopper une invasion en cours dans ce pays menée par des djihadistes, c’est
bien parce que les valeurs fondamentales de liberté et de démocratie sont
menacées par ces fanatiques.
La
menace concernait le Mali, certes, et on aurait pu laisser ce pays, ses
dirigeants, son peuple, se faire massacrer, torturer, emprisonner. Nous savions
malheureusement que, une nouvelle fois dans l’Histoire, et cela depuis quelques
années, la référence à une religion servait de prétexte à des
« pseudo-combattants » pour asseoir leur pouvoir dictatorial.
Il
fallait agir et ce fut la décision de François HOLLANDE.
Aujourd’hui,
le drame fait ressortir les arguments irresponsables de quelques-uns.
Dans
certains pays d’Afrique, et le Mali n’y échappe pas, on ressort la vieille
antienne du colonialisme français. Certes, il a existé mais il est loin d’avoir
eu les « effets positifs » que certains nostalgiques lui prêtent
encore.
Rappelons
que c’est en 1956 que Gaston DEFFERRE, alors Ministre Socialiste, a fait voter
une loi-cadre visant à mettre en œuvre des mesures propres à assurer
l’évolution des territoires jusqu’alors placés sous l’autorité de la France.
De
retour au pouvoir en 1958, le Général de Gaulle a accéléré le processus de
décolonisation et soixante ans plus tard tous les Etats concernés sont
aujourd’hui indépendants et souverains. Les Français, dans leur immense
majorité, ne se considèrent plus comme des « colonialistes ».
Des
arguments irresponsables sont également défendus en France. C’est le cas de
Monsieur MÉLENCHON qui réclame le retour des soldats français au Mali. Que fera
cet anarchiste si les attentas comme celui du Bataclan se renouvellent dans
notre pays parce que leurs auteurs auront été laissés libres de leurs actes
meurtriers là où ils sont circonscrits actuellement.
Il
importerait, c’est vrai, que la communauté internationale avec l’ONU et l’OTAN et
que l’Union Européenne s’engagent davantage aux côtés de la France.
C’est
l’avenir de nos libertés et de la Démocratie qui est menacé. C’est ce pourquoi
sont morts ces treize soldats français qui ont droit à notre reconnaissance.